Plus de six jeunes sur dix en Afrique subsaharienne ont moins de 25 ans. Ce chiffre n’est pas qu’un constat démographique, c’est une énergie brute, un levier d’avenir. À l’heure où la CEDEAO affine sa vision 2030, la jeunesse devient un pilier pour la transformation. Le Forum Africain pour la Recherche et l’Innovation (FARI 2025) en offre un instantané vibrant.
Alors que l’Afrique subsaharienne demeure la région la plus jeune du monde, avec plus de 60% de sa population âgée de moins de 25 ans, la question de l’autonomisation de la jeunesse s’impose comme un impératif économique, social et politique. Dans l’espace CEDEAO, cette dynamique prend une tournure inédite, portée par une vague d’innovations technologiques, de créativité culturelle et d’initiatives entrepreneuriales audacieuses. Le Forum Africain pour la Recherche et l’Innovation (FARI 2025) a mis en lumière cette puissance en devenir à travers le panel sur la thématique “ libérer le pouvoir de la jeunesse africaine: innovation, créativité et entrepreneuriat”. Les témoignages des lauréats du Prix FARI et des pionniers de la tech africaine ont sonné comme une promesse, l’Afrique a un talent immense, prêt à éclore.
Je voudrais remercier ses partenaires qui croient à ces jeux et qui leur offrent la possibilité de s’essayer, de s’améliorer sincèrement. Bravo. Évidemment, je félicite tous ceux qui font comme ça dans tous nos États. Ils méritent d’être encouragés. Mon assurance, c’est pour les jeunes.
Eléonore YAYI LADEKAN, Ministre de l’Enseignement Supérieur et de la Recherche Scientifique
Au FARI 2025, deux jeunes entrepreneurs africains ont marqué les esprits. L’un à travers SetTIC, une société sénégalaise spécialisée dans le traitement de déchets d’équipements électriques et électroniques dans les entreprises. L’autre innove en technologie avec AS World Tech, une entreprise béninoise spécialisée dans la conception et la fabrication de produits technologiques innovants, tels que des montres intelligentes, des lunettes connectées, des ordinateurs et téléphones portables de dernière génération, ainsi que des accessoires HiTech. Ces deux entreprises sont des exemples de la créativité et de l’ingéniosité de la jeunesse africaine.
Le FARI nous a apporté un support financier de 25 000 $ qui a été un levier de croissance pour nous et surtout qui nous a placés dans une dynamique de lever d’autres fonds. Aujourd’hui, l’objectif est de continuer à développer nos activités, à créer des emplois supplémentaires et à lever des fonds supplémentaires également.
Le FARI nous a apporté un support financier de 25 000 $ qui a été un levier de croissance pour nous et surtout qui nous a placés dans une dynamique de lever d’autres fonds. Aujourd’hui, l’objectif est de continuer à développer nos activités, à créer des emplois supplémentaires et à lever des fonds supplémentaires également.
Boussoura TALLA GUEYE, Cofondatrice et directrice de SetTIC – 1er Prix FARI 2022
Déjà, la zone de libre échange de la communauté offre déjà devrait être un très bon levier qui va faciliter la circulation des biens et des personnes. Imaginez qu’on puisse facilement accéder au marché ivoirien, au marché sénégalais, au marché togolais, aux marchés béninois, dans une même communauté. Je pense que ça va être juste exceptionnel. Ça va être formidable. Ça va nous permettre d’avoir un marché plus conséquent pour nos solutions. Ça va permettre définitivement de lever le voile sur des futures licornes africaines.
Richard ODJRADO , CEO AS World Tech
A noter que la CEDEAO place la jeunesse au centre de son agenda 2030, investissant dans leurs compétences notamment en agriculture durable, la formation, la recherche agronomique, et promouvant la science, la tech et l’entrepreneuriat via le Forum Africain pour la Recherche et l’Innovation (FARI).