Du 28 au 31 mai 2025, Dubaï a abrité la troisième édition des Journées Pétrole, organisée par le cabinet africain 3M Partners et Conseils, sous le thème « La négociation et le suivi des contrats de partage de production (CPP) ». Experts et délégations africaines, du Gabon, du Niger, du Tchad, de la Côte d’Ivoire, de la Guinée ou encore de Madagascar, ont partagé leurs expériences sur les enjeux stratégiques, fiscaux et environnementaux des Contrats de Partage de Production. Des entités comme SONIDEP, PETROCI, SHT, OMNIS et S&P Global ont apporté des éclairages clés, confirmant le rôle central des CPP dans la souveraineté énergétique du continent.
Clap de fin ce 31 Mai 2025 à Dubaï pour la troisième édition des Journées Pétrole 2025, marquée par une forte mobilisation des délégations africaines. Venus du Gabon, du Niger, du Tchad, de la Côte d’Ivoire ou encore de la Guinée, experts publics et privés ont croisé leurs expériences sur la négociation et le suivi des Contrats de Partage de Production (CPP).
« Au sortir de là, que devons nous retenir ? Que l’heure n’est plus à la réaction, elle est à l’anticipation, à la structuration et à la coopération. Le CPP est un outil de pouvoir et ce pouvoir est entre nos mains. »
Gacyen MOUELY, Associé gérant du cabinet 3M-Partners & Conseils – Gabon
Durant quatre jours, des interventions de haut niveau ont rythmé les travaux : la Société Nigérienne des Produits Pétroliers (SONIDEP), la Direction Générale des Hydrocarbures de Côte d’Ivoire, la Société des Hydrocarbures du Tchad (SHT), l’Office des Mines Nationales et des Industries Stratégiques (OMNIS) de Madagascar ou encore la Société Nationale d’Opérations Pétrolières de la Côte d’Ivoire (PETROCI) ont partagé leurs approches face aux défis contractuels et fiscaux.
« Négocier un contrat de partage de production, ce n’est pas juste signer un accord, c’est défendre une vision, prévoir des équilibres, encadré des droits et surtout anticiper les leviers de contrôle pour ne jamais perdre la main. Nous devons nous assurer que nos ressources naturelles contribuent véritablement à la transformation de nos économies. «
Aimé Sakombi Molendo , Ministre des Hydrocarbures – RD CONGO
À travers des panels thématiques, les participants ont aussi questionné les mécanismes de contrôle des coûts, les exigences environnementales et les audits d’association. Cette édition confirme que les Contrats de Partage de Production ne peuvent plus être pensés comme de simples outils juridiques, mais comme des leviers stratégiques de transformation.