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Afrique : les dirigeants occidentaux invités à concrétiser leurs engagements financiers

Le réchauffement climatique est le fait des pays développés qui ont mené la révolution industrielle et les plus gros pollueurs de la planète ne se trouvent pas en Afrique, continent qui représente moins de 3% des émissions mondiales de gaz à effet de serre. Les dirigeants africains ont rappelé ce constat au Sommet de Paris pour un nouveau pacte financier et invité les pays dits “développés” à assumer leurs engagements divers annoncés lors de rencontres internationales, à l’instar des 100 milliards de dollars annuels attendus en faveur des pays en développement depuis 2009 pour financer leur action climatique. 

Onze pages. C’est le volume des résolutions prises à Paris le 23 juin 2023 pour un système financier international qui se voudrait plus juste et plus équitable, en faveur des pays vulnérables à la dette et aux crises diverses. Les divers engagements pris au Sommet pour un nouveau pacte financier mondial ont été consignés sous le nom “Consensus de Paris pour les peuples de la planète”. Mais pour les chefs d’Etat africains présents à la clôture de cette rencontre, il faut passer de la parole aux actes, le constat portant sur de nombreux engagements non tenus par les pays occidentaux, à l’instar des 100 milliards de dollars annuels attendus depuis 2009 pour soutenir l’action climatique dans les pays en développement; en compensation de la responsabilité des pays développés dans la pollution de la planète et les changements climatiques. 

Je reviens sur les promesses qui ont été faites. Le chancelier Olaf Scholz a dit par exemple que nous devons joindre le geste à la parole. Et c’est vrai! Nous voulons que les promesses se concrétisent. Le président Sassou-Nguesso a dit hier lors du dîner: 100 milliards de dollars ont été promis chaque année; et il disait aussi qu’il ne les as jamais vus. Et nous sommes nombreux ici à pouvoir témoigner que ces 100 milliards de dollars n’ont vraiment jamais été mis à notre disposition. Et c’est une question à laquelle il faut s’attaquer, car parfois dans ce genre de conférences, on entend qu’il y aura telle ou telle somme qui sera mise à notre disposition et nous vous croyons. Il faut vraiment, maintenant, qu’il y ait des actions concrètes qui soient prises.

Cyril Ramaphosa, Président de la République d’Afrique du Sud

Du sud au nord de l’Afrique, le sentiment est partagé. Il faut dorénavant des actions concrètes immédiates des dirigeants occidentaux et pas des paroles répétitives dans la durée. 

Je vous parlerais de notre expérience égyptienne. Je serais bref. D’habitude, nous entendons beaucoup de promesses. Les leaders dans nos pays en développement ont l’habitude de promettre un monde meilleur, de promettre plein de choses au moment des élections; mais moi j’ai fait le contraire. J’ai promis à mon peuple de travailler, travailler et travailler. Et je ne me féliciterai d’aucun projet que lorsque nous serons arrivés au moment de l’inauguration de ce projet et de sa réalisation.

Abdel Fattah al-Sissi, Président de la République d’Egypte

L’Afrique, qui a le moins profité des progrès technologiques et qui doit faire face à des besoins importants pour assumer de meilleures conditions à sa population, plaide pour l’exploitation de ses ressources naturelles en vue de financer son développement; au moment où les pays occidentaux appellent à laisser en terre une partie des ressources naturelles, notamment les hydrocarbures, pour le “bien” de la planète. Sur ce point, la quasi-totalité des dirigeants africains de pays dotés de ressources minières ne sont pas d’accord.  

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