Le Conseil de sécurité de l’ONU a adopté ce 15 septembre, une déclaration encourageant l’Égypte, l’Éthiopie et le Soudan « à reprendre les négociations » sous les auspices de l’Union africaine. Objectif, conclure rapidement un accord sur le méga-barrage controversé sur le Nil. Au centre de la dispute, les plans de remplissage des bassins.
Un « accord mutuellement acceptable et contraignant sur le remplissage et l’exploitation » du Grand barrage éthiopien de la Renaissance, « dans un délai raisonnable », tel est le pacte que prescrit le Conseil de sécurité de l’ONU. Les membres de l’organe suprême de sécurité des Nations Unies invitent également tous les observateurs qui seraient ‘’acceptables’’ pour les trois parties au projet contesté, à continuer de soutenir les négociations, en vue de faciliter la résolution des questions techniques et juridiques en suspens.
Le Conseil de sécurité appelle les trois protagonistes que sont l’Égypte, l’Éthiopie et le Soudan, à faire avancer le processus dirigé par l’Union africaine. Le barrage de la renaissance a fait l’objet d’une réunion du Conseil de sécurité début juillet 2021. Problème, L’Éthiopie critique toute implication de l’organe des Nations unies, et affirme que l’Union africaine était mieux placée pour aider à résoudre le conflit.
Ces pourparlers sont les ènièmes du genre en vue de trouver une issue à cette impasse. Rendu public le 31 mars 2011, en pleine résolution du conflit, la construction du barrage de la renaissance, débuté en 2011, devrait durer jusqu’en 2022. Il devrait être la plus grande centrale hydroélectrique d’Afrique, avec une puissance installée de 5150 MW.