Les chefs d’Etat et de gouvernement, réunis dimanche 21 juillet 2024 à Accra au Ghana, lors du 6ème sommet semestriel de coordination de l’Union Africaine, ont appelé à l’intégration, à la paix et à la solidarité du continent. La rencontre a également examiné en détail les mécanismes de financement des projets de l’Union africaine, mettant en lumière la dépendance significative de l’organisation aux fonds de partenaires non africains.
Dimanche 21 juillet 2024, lors sa sixième réunion de coordination semestrielle de l’Union africaine à Accra, la capitale du Ghana, l’organisation panafricaine a appelé à l’intégration, à la paix et à la solidarité du continent. Organisé sous le thème « Éduquer une Afrique adaptée au XXIe siècle », l’événement a réuni l’UA, les communautés économiques régionales (CER) et divers membres de l’organisation, tous convenant de la nécessité de promouvoir la croissance économique et les échanges intra-africains.
Malgré les recommandations et les appels à l’action, nous avons du mal à endiguer efficacement ces flux. La persistance des flux financiers illicites compromet notre capacité à financer des projets de développement, fragilise les structures de gouvernance et perpétue les inégalités. Il est impératif que nous intensifions nos efforts pour mettre en œuvre les recommandations de la Commission, renforcer nos cadres juridiques ou réglementaires et améliorer la coopération internationale pour lutter contre ces activités illicites.
Nana Akufo-Addo , Président de la République
Dès l’entame des travaux de cette session, le Président mauritanien, Mohamed Ould Cheikh El Ghazouani, également président en exercice de l’UA a affirmé que la coordination efficace entre l’UA et les CER constitue un vecteur essentiel d’accélération de la réalisation des programmes d’intégration continentale.
Il est d’autant plus important que notre continent fait face à de nombreux défis: économiques, sociaux et sécuritaires et que le monde autour de nous traverse des crises multiformes qui impactent négativement le développement de notre continent. Dans ce sens, il y a urgence à assurer une meilleure intégration des plans de développement nationaux dans les programmes continentaux, afin de garantir les intérêts nationaux et l’appropriation locale de la coopération régionale.
Mohamed Ould Cheikh El Ghazouani, Président en exercice de l’Union africaine
Pour sa part, le président ghanéen Nana Akufo-Addo a souligné la nécessité de consolider les institutions financières fragmentées de l’Afrique afin de créer un cadre financier plus cohérent et efficace, soulignant que cette consolidation permettra de rationaliser les efforts du continent, de réduire les inefficacités et les duplications d’efforts et d’améliorer la capacité à mobiliser des ressources nationales et externes. Le président Nana Akufo-Addo a insisté sur le rôle crucial de la Banque centrale africaine (BCA), de la Banque africaine d’investissement et du Fonds monétaire africain pour atteindre une stabilité financière et une intégration économique nécessaires à la réalisation de l’Agenda 2063 de l’UA.
