Le paludisme est responsable de plus de 400 000 décès chaque année sur le continent africain. Pour lutter contre cette maladie, les moustiquaires imprégnées seraient parmi les outils efficaces.
Une distribution massive de moustiquaires comme réponse au paludisme. En effet, selon l’Organisation mondiale de la santé, les moustiquaires imprégnées d’insecticide peuvent réduire de 50 à 70% le nombre de cas. Les autorités burkinabè ont décidé d’en faire une arme contre la maladie.
Je voudrais encore une fois insister pour que tous les Burkinabè puissent munir de leur bon, aller au niveau des sites de distribution pour se procurer leur mousquetaires et surtout dormir sous moustiquaires imprégnés et observer aussi les autres mesures de prévention du paludisme que sont l’assainissement du cadre de vie que sont l’acceptation de la chimioprévention du paludisme saisonnier pour les enfants de 3 mois à 59 mois, mais aussi évidemment les aspects liés à la vaccination des enfants qui sont éligibles.
Robert Lucien Jean-Claude Kargougou, Ministre de la Santé, Burkina Faso
Il s’agit avant tout de protéger les populations les plus vulnérables alors que le paludisme est responsable de plus de 400 000 décès chaque année en Afrique, principalement chez les enfants de moins de cinq ans. La lutte contre la maladie demeure un défi qui nécessite une approche multifacette impliquant notamment de renforcer les systèmes de santé.
Nous avons vu des infrastructures sanitaires qui sont vétustes, qui sont dépassées avec une insuffisance d’équipement. Mais évidemment comme nous l’avons vu aussi, nous avons vu ce chantier de construction du centre médical communal qui est une réponse à tous ces problèmes liés aux infrastructures et aux équipements. Cela évidemment dans le cadre de l’initiative présidentielle pour la santé.
Robert Lucien Jean-Claude Kargougou, Ministre de la Santé, Burkina Faso
Selon l’OMS, la distribution de moustiquaires imprégnées a permis de réduire de 40% le nombre de cas en Afrique entre 2000 et 2019.
