Au Niger, les chefs d’état-major des armées du Burkina Faso, du Mali et du Niger se réunissent à Niamey. Objectif : accélérer l’opérationnalisation de la force conjointe de l’Alliance des États du Sahel. Une étape clé vers une défense commune dans cet espace confronté aux menaces terroristes.
Le 19 Octobre, à Niamey, les uniformes se sont rassemblés sous une même bannière : celle de l’Alliance des États du Sahel.
Les chefs d’état-major des armées du Burkina Faso, du Mali et du Niger ont plancher sur les modalités pratiques de mise en œuvre de la Force conjointe de l’AES, annoncée il y a quelques mois par les présidents Ibrahim Traoré, Assimi Goïta et Abdourahamane Tiani.
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MOUSSA DIALLO – Chef d’Etat – major général des Armées – Burkina Faso
Cette rencontre marque une étape décisive dans la concrétisation de leur ambition commune : bâtir une force régionale capable de répondre efficacement aux menaces sécuritaires, sans dépendre de soutiens extérieurs. Au menu des échanges: organisation du commandement, partage du renseignement, et coordination des opérations sur le terrain.
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OUMAR DIARRA – Général de Division – Mali / MOUSSA SALAOU BARMOU – Chef d’Etat-major général des armées – Niger
Avec cette force conjointe, les trois États entendent renforcer la mutualisation de leurs moyens militaires et poser les bases d’une souveraineté sécuritaire confédérale dans l’espace sahélien.



