Afreximbank et Heirs Energies ont signé le 20 décembre 2025 un accord de financement de 750 millions de dollars américains, destiné à soutenir l’expansion du secteur pétrolier et gazier et à renforcer les infrastructures énergétiques africaines. Cet accord a été officialisé le 20 décembre 2025 à Abuja, au Nigéria, témoignant ainsi des efforts déployés par les institutions financières africaines pour soutenir les entreprises énergétiques locales et contribuer à satisfaire les besoins énergétiques croissants du continent.
Le 20 décembre 2025, la Banque africaine d’import-export (Afreximbank) et Heirs Energies, une entreprise énergétique africaine, ont officialisé un accord de financement de 750 millions de dollars destiné à soutenir le développement des projets d’exploration et de production pétrolière et gazière, ainsi que des infrastructures connexes. Alors que plus de 600 millions d’Africains, soit environ 40% de la population, n’ont toujours pas accès à l’électricité, selon l’Agence internationale de l’énergie, ce financement vise à accroître les capacités de production, à améliorer l’efficacité opérationnelle et à renforcer la sécurité énergétique à long terme du continent. Cette collaboration s’inscrit dans la stratégie d’Afreximbank, qui consiste à promouvoir l’industrialisation, le commerce intra-africain et la créa tion de valeur ajoutée par le biais d’investissements accrus dans des secteurs stratégiques tels que l’énergie.
« ON se développe également de multiples façons. Ne pensez donc pas qu’il s’agit de la seule réserve d’Osas. Afreximbank intervient dans toutes les régions. Présentez-nous vos projets afin que nous puissions les examiner. Ne vous contentez pas d’ici ; investissez aussi au Ghana, en Gambie et en Côte d’Ivoire. Je parle de la sous-région. Si vous possédez des ressources plus au sud, en Angola, au Congo ou au Cameroun, présentez-les-nous et nous les étudierons. »
George Elombi, Président d’Afreximbank – Cameroun
Selon les dirigeants de Heirs Energies, cette installation permettra d’augmenter la production de pétrole à environ 100 000 barils par jour et la production de gaz à environ 250 millions de mètres cubes. Cela s’appuie sur la production actuelle de l’entreprise, qui s’élève respectivement à plus de 50 000 barils et 120 millions de mètres cubes de gaz par jour. Outre le financement, l’accord soutient l’objectif plus large d’Afreximbank : réduire la dépendance de l’Afrique aux sources d’énergie étrangères et donner aux entreprises locales les moyens de piloter le développement des ressources. Heirs Energies s’est imposée comme un acteur majeur de la production d’énergie responsable, en privilégiant les normes environnementales, sociales et de gouvernance.
« J’étais dans le secteur bancaire. J’ai quitté ce secteur en 2010 et j’étais convaincu de son importance. Nous avons donc décidé de nous y lancer. Mais cette histoire serait incomplète sans mentionner le rôle déterminant d’Afreximbank. Lorsque nous avons entamé les négociations avec Shell, ils exigeaient une preuve de solvabilité. Nous nous sommes alors tournés vers notre président, qui nous a fourni, si je me souviens bien, une lettre d’engagement de 600 millions de dollars. Grâce à cela, nous avons pu conclure les négociations avec Shell. Shell a ensuite approuvé l’acquisition du gisement 1117, de l’oléoduc de l’Est et de la centrale électrique d’Afang. »
Tony Elumelu, Président de Heirs Energies – Nigéria
Cet accord de 750 millions de dollars souligne l’importance croissante des institutions financières africaines dans le financement de grands projets stratégiques. Face à la demande énergétique en constante augmentation sur le continent, des partenariats tels que celui entre Afreximbank et Heirs Energies sont essentiels pour libérer le potentiel de développement de l’Afrique et parvenir à une plus grande autonomie économique.
