En Afrique de l’Ouest, le manque d’information des femmes sur les stratégies et la compréhensions des systèmes de droit de l’homme demeurent un enjeu crucial. Pour renforcer et amplifier l’impact du leadership féminin dans la promotion de la justice reproductive, l’organisation non gouvernementale internationale (IPAS) lance le programme “JustElle”. Le programme prévu pour une durée d’un an devrait créer des changements significatifs dans le développement du leadership féminin en Afrique.
En Afrique de l’ouest, 70% des femmes exercent un métier, cependant elles n’ont pas accès à la promotion de la justice reproductive . Pour renforcer et amplifier l’impact du leadership féminin dans la promotion de la justice reproductive, le partenaire pour la justice reproductive IPAS, lance le programme “JustElle” visant à cultiver une cohorte de leaders dynamiques dans le domaine des droits de l’homme et à soutenir les femmes leaders qui travaillent activement pour faire avancer la justice reproductive aux niveaux local, national et international.
“ Je pense qu’il est important de savoir que tous les grands engagements mondiaux se concentrent désormais sur l’égalité entre les hommes et les femmes en fonction de leurs préoccupations thématiques et politiques ancrées dans une série de normes, de règles et d’engagements internationaux, régionaux et nationaux. Le travail que vous faites n’est pas seulement un travail social, c’est un droit, vous traitez des droits, et vous devez les ancrer sur des droits. Et ces droits sont ancrés dans les lois de votre pays.”
Janet Ramatoulie, Rapporteure spéciale des Droits des femmes – Gambie
En reconnaissance du besoin critique de renforcer et accroître les compétences féminines en matière de litiges stratégiques, ce programme s’engage à créer des changements significatifs, à favoriser la résilience et à plaider pour le leadership féminin dans l’élaboration de politiques et de pratiques qui soutiennent les droits reproductifs et l’autonomie corporelle dont le protocole de Maputo.
“Nous le faisons également avec le soutien de l’instrument qui découle de cette charte. Le plus important, d’entre eux, est le protocole de Maputo. Ses diverses innovations en matière de droits des femmes, notamment les dispositions légales contre les mutilations génitales féminines, l’autorisation de l’avortement médical en cas de viol et autres. Je pense qu’il est également important de faire ce plaidoyer. Le Protocole de Maputo selon le contexte et les réalités de l’Afrique. il prend en considération nos réalités et s’appuie sur les instruments existants.”
Janet Ramatoulie, Rapporteure spéciale des Droits des femmes – GAMBIE
Les actions du programme “JustElle basées sur le développement du leadership des femmes, le mentorat et laboratoire de pratique, la création de réseaux et collaboration devraient se tenir sur une durée d’un an.