Se hissant au haut grade de notation financière Aa2, la Banque arabe pour le développement économique en Afrique (Badea) a été distinguée par Moody’s. Une note d’émetteur à long terme en devises, justifiée par le niveau extrêmement élevé de liquidités soutenu par une gestion et des politiques de liquidité prudentes selon les experts. La BADEA, c’est 5,4 milliards de dollars de réserves de capital à fin 2020 et des engagements de prêts nets annuels de 350 millions de dollars, en référence à la mise en œuvre de son plan d’affaires quinquennal 2020-2024.
La Banque arabe pour le développement économique en Afrique (Badea) a reçu de l’agence de notation Moody’s, une note d’émetteur à long terme en devises Aa2 avec perspective positive. Il s’agit de la première du genre attribuée par l’agence à l’institution bancaire. Une notation dont les principaux facteurs font référence selon Moody’S, à une position de capital très solide et un faible effet de levier, un niveau extrêmement élevé de liquidités soutenu par une gestion et des politiques de liquidité prudentes.
Selon Moody’s, la performance des actifs de la BADEA s’améliore depuis plusieurs années. Le ratio des actifs non performants sur les actifs liés au développement a diminué à 2,6 % en 2021, contre 5,9 % en 2019. Une performance, qui résulte de politiques de gestion des risques améliorées et plus strictes mises en place depuis 2015, année où la BADEA a décidé de développer un portefeuille du secteur privé. Avec des réserves de capital chiffrées à 5,4 milliards de dollars fin 2020, la banque a orienté son portefeuille en Afrique subsaharienne, allant d’une marge de 20 à 25 millions de dollars.
D’après Moody’s, la notation devrait s’élever à « Ba2” mais a été faussée, du fait de la présence d’actionnaires non notés ou faiblement notés. Fondée en 1973, et opérationnelle depuis mars 1975, la BADEA joue un rôle de premier plan dans la canalisation des investissements arabes en Afrique.
