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Afrique : Akinwumi Adesina appelle à plus d’investissement dans les énergies renouvelables.

Investir dans les énergies renouvelables en Afrique. C’est l’appel lancé par le président de la Banque africaine de développement Akinwumi Adesina aux investisseurs et autres bailleurs de fonds, à la quatrième édition du Forum de l’investissement en Afrique. Dans une interview accordée à Africa24 en marge de cet événement, le président de la BAD encourage les investisseurs à s’intéresser davantage à l’Afrique, continent d’opportunités.

Selon la commission économique pour l’Afrique CEA, l’Afrique dispose d’abondantes ressources en énergies renouvelables, dont 40 % du potentiel mondial d’irradiation solaire, 70% des ressources mondiales en platinum et 56% en cobalt; des ressources indispensables pour assurer le futur de la planète. Malgré ce gigantesque potentiel minier et énergétique, le continent demeure à la traîne en matière de développement, seulement 3% des investissements énergétiques dans le monde y sont réalisés. L’une des ambitions de la Banque africaine de développement, à travers l’organisation du 4ème forum de l’investissement pour l’Afrique à Marrakech, est de relever ces chiffres en incitant les investissements dans ces secteurs très prometteurs; ce qui devrait permettre également de stimuler la croissance du continent, tel que l’a indiqué le président de la BAD dans un entretien exclusif accordé à Africa24 en marge de cet évènement

“ »Le monde parle aujourd’hui de la question des énergies renouvelables. Et lorsque l’on parle d’énergie renouvelable, l’Afrique possède les plus grandes ressources, qu’il s’agisse d’énergie éolienne, solaire ou géothermique. Ce sont également des opportunités qui vous indiquent que   l’Afrique sera l’endroit où il faudra être, l’endroit où il faut investir dans les énergies renouvelables.”

Akinwumi Adesina, Président de la Banque africaine de développement, Nigéria

Mais le déficit infrastructurel est le principal défi que les politiques du continent doivent relever pour profiter de l’exploitation du potentiel minier et énergétique et actionner les leviers du développement.  En 2020, il a manqué au moins 59 milliards de dollars sur l’ensemble du continent pour financer les infrastructures dont les voies de communication, véritable socle de l’intégration régionale qui est indiquée comme vecteur important de la croissance continentale. L’intégration régionale fait partie des stratégies de la BAD pour l’atteinte des objectifs de développement de l’Afrique.

“La banque a cinq stratégies et l’une d’entre elles est de pouvoir intégrer l’Afrique et, bien sûr, pour ce faire, il faut avoir des infrastructures. Il faut des routes, des chemins de fer, des ports, des infrastructures numériques, de l’eau et des installations sanitaires. L’infrastructure est donc une sorte de colonne vertébrale pour l’économie. C’est pourquoi la Banque africaine de développement a investi, au cours des 17 dernières années, plus de 44 milliards de dollars dans l’infrastructure de différents types.”

Akinwumi Adesina, Président de la Banque africaine de développement, Nigéria

L’industrialisation est la clé de la croissance économique à long terme et du développement durable. L’énergie, pilier fondamental du développement économique, politique et social, demeure toutefois un des principaux défis pour les politiques africaines qui doivent résorber les problèmes liés à leur financement, à la réglementation et aux politiques publiques entravent encore l’accroissement des investissements dans ce secteur

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