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Afrique – Sport : la lutte, une discipline en pleine expansion

Afrique - Sport : la lutte, une discipline en pleine expansion

Présente aux 9ème Jeux de la Francophonie, la lutte africaine a attiré un grand public. Au-delà de son caractère sportif, elle renforce les liens et de brassage entre les citoyens. Sur le continent, la lutte traditionnelle africaine veut davantage développer avant une éventuelle reconnaissance aux Jeux olympiques.

La lutte a été l’une des stars des Jeux de la Francophonie, Kinshasa 2023. Dans les tribunes, le public nombreux est venu assister à ces combats de gladiateurs. Avant chaque combat, « les dieux du sable », comme on les appellent en Afrique de l’Ouest, effectuent un rituel de chants et de danse tant pour s’encourager que pour impressionner l’adversaire. Vêtus de pagnes courts ou de culottes, ils laissent admirer leur physique. Pieds nus dans le sable, face à face, pour tous, l’objectif est le même; terrasser au plus vite l’adversaire.

Empreinte de mysticisme, de rites, mythes et symboles, la lutte africaine allie sport et culture, les deux axes qui guident les jeux de francophonie. Les jeunes jadis séduits par des sports plus populaires comme le football, le Karaté, le Judo et autres s’intéressent de plus en plus à cette discipline.

Malgré sa popularité sur le continent, la lutte africaine fait son apparition en  compétitions internationales, lors des championnats africains de Niamey au Niger en 1995. Et par la suite, inscrite au programme des Jeux de la Francophonie en 2013. Et même si elle n’est pas encore reconnue par le Comité international olympique, l’ADN de la lutte africaine sera présente aux Jeux olympiques de Paris 2024.

Patrimoine culturel africain qui a pour vocation la socialisation des individus, la lutte traditionnelle est l’un des sports de combat les plus populaires sur le continent. Au Sénégal par exemple, elle est considérée comme le sport numéro un, devant le football, si bien que le montant du cachet de certains combats, peut atteindre la somme de 100 millions de francs CFA, selon les promoteurs de cette discipline. Pour conserver ce patrimoine, des voix s’élèvent pour appeler à la multiplication des compétitions de lutte africaine.

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