Que sera l’Afrique d’ici 2050 sur le marché de l’emploi ? C’est une question qui a fait l’objet de plusieurs analyses et qui a fait ressortir la notion d’inadéquation entre les compétences et les emplois en Afrique. Les spécialistes sont unanimes sur le fait qu’il faut revoir le système éducatif des écoles et des universités africaines.
Le marché du travail souffre d’un manque de compétences en Afrique. Les formations données par les écoles et les universités sont très souvent en inadéquation avec les besoins du marché du travail. Conséquence : 39,1 % de taux de chômage enregistré en 2020 selon l’Organisation internationale du travail. Pour les spécialistes de la question, il est temps de revoir le système de formation.
Les métiers d’avenir sont essentiellement tournés vers le numérique et les sciences. Or, le constat est que dans la plupart des écoles africaines peu d’élèves sont inscrits dans les matières scientifiques. Les spécialistes insistent même sur le fait que l’orientation doit se faire dès la sortie de l’école primaire.
L’inadéquation compétences-emploi se définit comme l’existence d’un écart entre les compétences offertes et celles exigées pour un emploi donné ; lorsque l’inadéquation compétences-emploi prend du temps à se résoudre, elle impose des coûts réels aux diplômés, aux entreprises et à la société tout entière. Et le développement du continent africain en paie forcément le lourd tribu.