L’Afrique produit 62 GW d’électricité verte, avec des augmentations notables pour l’éolien (+3,5 points) et le solaire (+8 points). Lors de la Cop 29 à Bakou, le président mauritanien a souligné l’importance de la transition énergétique face au changement climatique sur le continent. Quinze pays africains soutiennent une résolution de l’ONU pour la Décennie africaine et mondiale de l’afforestation et du reboisement à la Conférence des Nations unies sur le climat. Les émissions annuelles de CO2 en Afrique s’élèvent à 4,5 gigatonnes, représentant 40 % des émissions mondiales liées aux sols. Les dirigeants africains plaident pour un partenariat climatique mondial plus juste et un nouvel objectif collectif quantifié.
La proportion des énergies renouvelables constitue un quart du mix énergétique total en Afrique, comparativement à 20 % il y a dix ans. D’après l’Agence internationale pour les énergies renouvelables, le continent africain génère 62 GW d’électricité verte, ce qui représente une augmentation de 3,5 points pour l’éolien et de 8 points pour le solaire. La transition énergétique s’inscrit dans une perspective de lutte contre les impacts du changement climatique sur le continent, a déclaré le président en exercice de l’Union africaine, le chef de l’Etat mauritanien Mohammed Ould Ghazouani à la chaire de la Cop 29, le 12 novembre 2024, à Bakou, en Azerbaïdjan.
“Nous déployons également divers efforts pour utiliser notre énergie renouvelable qui représente plus de 4000 MW afin de pouvoir utiliser ces énergies renouvelables au mieux de nos capacités. Nous avons atteint 48 % d’utilisation et visons 60 % d’ici 2030”.
Mohammed Ould GHAZOUANI, Président en exercice de l’Union africaine – Mauritanie
Quinze pays africains soutiennent l’adoption d’une résolution des Nations unies concernant la Décennie africaine et mondiale de l’afforestation et du reboisement, lors de la Cop 29. Selon des experts, le développement d’un marché du carbone en Afrique repose sur la protection du couvert forestier. Le marché naissant des crédits carbone prévoit des estimations variant entre 25 et 250 milliards de dollars d’ici 2030
“…conjointement avec le groupe de pays forestiers africains dits du C-15, la République du Congo porte aujourd’hui ce que l’on pourrait appeler une « Initiative de justice climatique », une démarche qui vise à inclure le capital naturel brut des pays dans le calcul du PIB de leurs États”.
Mohammed Ould GHAZOUANI, Président en exercice de l’Union africaine – Mauritanie
Le continent africain émet chaque année 4,5 gigatonnes d’équivalent CO2 dans l’atmosphère, soit 40% des émissions globales liées à l’utilisation des sols, d’après des données officielles publiées en 2023. Les émissions de gaz à effet de serre d’origine humaine surpassent la capacité d’absorption des écosystèmes des régions tropicales. En quête d’un partenariat climatique mondial plus équitable, les dirigeants africains soutiennent un nouvel objectif collectif quantifié (NCQG) basé sur les résultats en matière de financement climatique.