Le marché mondial du cacao connaît un nouvel essor avec l’adoption d’un nouvel accord international. Cette loi soutenue par l’Organisation internationale du cacao vise à favoriser un revenu vital pour les producteurs de cacao tout en multipliant les efforts de protection de la biodiversité.
La récente rencontre à Abidjan, des membres de l’Organisation internationale du cacao (ICCO), a donné lieu à l’adoption d’un nouvel accord international sur le cacao. Cette nouvelle loi invite à favoriser un revenu vital pour les producteurs de cacao, avec une référence à des prix rémunérateurs pour atteindre la durabilité économique.
Le plus important sans doute est d’abord d’avoir fait le lien entre notre organisation et l’atteinte des objectifs de développement durable c’est à dire inscrire notre organisation dans le cadre globale mondiale de la durabilité et deuxièmement d’inscrire parmi les objectifs de notre organisation la question de l’amélioration du revenu des producteurs de cacao et en particulier des prix du cacao ça c’est absolument essentiel.
Michel ARRION, Directeur exécutif de l’Organisation internationale du cacao
La demande croissante de fèves de cacao des pays occidentaux a eu pour conséquence d’aggraver la déforestation en Côte d’Ivoire et au Ghana, les deux grands producteurs mondiaux. Avec 2 millions de tonnes par an, la Côte d’Ivoire est le premier producteur de fèves de cacao, soit 45% de la production mondiale. Avec cette nouvelle loi, l’Organisation internationale du cacao entend multiplier les efforts de protection de la biodiversité.
Nous avons également ajouté certains articles non seulement relatif à la durabilité économique qui est donc celle des prix et des revenus mais aussi la durabilité environnementale ou l’ensemble de nos membres ont acté et ce sont mis d’accord sur l’importance des différents aspects liés à la durabilité environnementale directement lié au cacao à savoir la reforestation, la forestation, l’agroforesterie, la protection de la biodiversité
Michel ARRION, Directeur exécutif de l’Organisation internationale du cacao
Le cacao est une source de revenu importante pour des millions de personnes. Comme l’indique la direction exécutif de l’ICCO, il faut intégrer les coûts du cacao et les traduire par des coûts plus élevés mais aussi des bénéfices plus élevés afin de stabiliser le tissu social.L’accord devrait entrer en vigueur le 1er octobre 2024, une fois que le nombre requis de pays membres exportateurs et importateurs auront approuvé les modifications.