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Afrique : un nouvel index mondial pour évaluer la vulnérabilité des Etats

Un instrument pour évaluer la capacité des états à se remettre des crises, c’est ce que proposent les experts des Nations unies en charge des questions économiques. Le rapport sur le développement de L’IVM, l’index de vulnérabilité multidimensionnel a été présenté à Marrakech dans le cadre des assemblées annuelles du Fond monétaire international et du groupe de la Banque mondiale. L’instrument qui va renforcer le RNB va faciliter l’accès au financement de la résilience des pays les plus vulnérables.

30, c’est le nombre d’années qu’il aura fallu pour la mise en œuvre d’un index de vulnérabilité multidimensionnel (IVM) soit depuis 1992. Le rapport final sur le développement de l’IVM a été présenté le 11 octobre 2023 au Maroc dans le cadre des assemblées annuelles du FMI et de la Banque mondiale. L’IVM est un instrument dédié exclusivement à l’évaluation du niveau d’exposition des pays aux crises, économiques, environnementales ou sociales. Une avancée révolutionnaire dans la compréhension et la mesure de la vulnérabilité et du développement dans un contexte où, l’évaluation des progrès et de la résilience d’un Etat, ne peut se limiter à son seul revenu. 

Le revenu national brut n’est pas un instrument de mesure complète du développement. Il présente certaines lacunes ; nous devons développer un indice plus complet qui renforcera le revenu national brut, un indice qui mesurera la vulnérabilité. C’est pourquoi nous avons élaboré cet indice de vulnérabilité multidimensionnel. Il y a des pays à revenu élevé, des pays à faible revenu et des pays à revenu moyen, et le revenu national brut ne rend pas équitablement compte des besoins de financement.

Gaston Browne, Premier ministre – Antigua-et-Barbuda

L’IVM est un instrument de mesure complémentaire au RNB (le revenu national brut) qui a été jusqu’ici l’un des instruments de mesure du niveau économique des Etats. Il intègre en plus du niveau de vulnérabilité d’un pays, et sa capacité de résilience. En Afrique et dans les petits États insulaires par exemple, où la crise climatique affecte négativement les économies et où l’adaptation au climat demeure une source d’inquiétude pour les politiques, l’IVM devrait permettre de réévaluer l’éligibilité des États et permettre aux plus vulnérables dont les pays africains, à débloquer plus aisément des financements dans le cadre du développement de la résilience en cas de crise ou de chocs, entendu que la pauvreté n’est signe de vulnérabilité.

Nous serons en mesure d’évaluer les vulnérabilités existantes à l’aide d’un indice acceptable à l’échelle mondiale, qui pourra être comparé dans le monde entier. Cela nous permet, en tant que pays, de mieux nous préparer, même si nos vulnérabilités sont de nature différente ; cela nous permet même de rechercher des solutions de marché potentielles qui peuvent innover et de façon à pouvoir aller sur le marché financier et dire « regardez les pays africains, nous pensons que notre vulnérabilité dans ce secteur est prononcée, pouvons-nous utiliser les sources du marché financier pour nous prémunir contre ce risque ». Il fournit donc un financement supplémentaire si nous devons faire face à un choc

Chula Milambo, Représentant permanent de la Zambie aux Nations unies – Zambie

Si l’index de vulnérabilité multidimensionnel fait des heureux,  son implémentation dans les processus de notation économique mondiale devra cependant être soumise pour  adoption, à l’assemblée générale des Nations unies.

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