Solide en attaque comme en défense, l’équipe nationale égyptienne démarre en trombe la 31ème édition de l’Afrobasket masculin en Angola. Avec deux victoires convaincantes face au Mali (74-58) et au Sénégal (91-77), les Pharaons imposent leur rythme et s’affirment déjà comme l’une des forces majeures du groupe C.
L’équipe nationale de basket de l’Égypte impressionne en ce début de la 31ᵉ édition du championnat d’Afrique des nations, qui se tient en Angola. Avec deux victoires éclatantes face au Mali (74-59) et au Sénégal (91-77), les Pharaons envoient un message fort à leurs adversaires. Leur jeu collectif, alliant adresse, intensité et maîtrise tactique, fait d’eux des prétendants sérieux au titre.
« J’aimerais remercier mes joueurs, l’encadrement, l’équipe d’entraîneurs et la Fédération. C’est un grand pas vers notre rêve. Désormais, nous sommes au-dessus des équipes. »
Mohamed Mounir El Kardany, Sélectionneur – Égypte
La sélection égyptienne peut compter sur des tireurs redoutables, des passeurs créatifs et des intérieurs solides, aussi efficaces au rebond qu’à la finition. Face au Mali, le meneur Ehab Amin s’est illustré en terminant meilleur scoreur du match avec 21 points en seulement 30 minutes. Leur victoire convaincante face au Sénégal, l’une des formations les plus respectées du continent, reflète la cohésion et la détermination de cette équipe. Portée par un duo composé de Mido Taha (22 points) et d’Ehab Amin (19 points, 11 rebonds), l’Égypte a nettement dominé la rencontre, confirmant son ambition dans ce tournoi.
« Nous avons différents types de joueurs. Si j’ai besoin d’un profil défensif, je peux aligner des joueurs plus agressifs, prêts au combat. Tous nos joueurs sont prêts, avec des atouts offensifs et défensifs. Le plus important, c’est l’alchimie de l’équipe et le style défensif que nous adoptons. »
Mohamed Mounir El Kardany, Sélectionneur – Égypte
Forts de cinq titres continentaux, les Égyptiens ne manquent ni d’expérience ni d’ambition. Mais cette année, ils semblent surtout animés d’un nouveau souffle, d’une envie de renouer avec les sommets.