Réaliser les perspectives de développement du continent africain demeure l’un des axes prioritaires de l’Union Africaine. La commission à l’éducation, la science, la technologie et l’innovation de l’Union Africaine à travers ses programmes SVET, STISA ou encore CESA œuvre à mener à bien ces objectifs qui dépendent essentiellement de la qualité de la main d’œuvre africaine.
Le développement du capital humain africain est au cœur des programmes de l’Union Africaine. L’aspiration n°6 de l’Agenda 2063 de l’Union Africaine fixe les orientations de développement du continent basées sur l’éducation afin de développer son capital humain et social avec en perspective la stimulation de la croissance économique; un programme dont la commission à l’éducation, la science, la technologie et l’innovation de l’Union africaine est chargé de l’implémentation.
Tous nos efforts sont orientés vers la réalisation de l’agenda 2063, en particulier son aspiration numéro 6 qui appelle à construire une Afrique dont le développement est guidé par les personnes, en s’appuyant sur le potentiel des Africains, en particulier les femmes et les jeunes, et en prenant soin des enfants.
Mohammed Belhocine, Commissaire à l’éducation, la science et l’innovation de l’Union Africaine
Selon l’Union Africaine, investir dans les ressources humaines à travers une éducation de qualité, des compétences et des emplois, favorise le développement du capital humain, essentiel au développement. La commission de l’union africaine se déploie à la réalisation de cet objectif à travers une multitude de programmes et stratégies à l’instar de la stratégie continentale de l’éducation pour l’Afrique (CESA), la stratégie Enseignement et formation techniques et professionnels (TVET) ou encore la stratégie pour la science, la technologie et l’innovation en Afrique (STISA). Des politiques qui somme toute concourent à la réalisation des aspirations de développement de l’Union Africaine.
Le CESA a pour ambition de réorienter le système d’éducation et de formation africain afin de répondre aux besoins en matière de connaissances, de compétences, d’innovation et de créativité nécessaires pour nourrir les valeurs africaines et promouvoir le développement durable aux niveaux national, sous-régional et continental.
Mohammed Belhocine, Commissaire à l’éducation, la science et l’innovation de l’Union Africaine
Le renforcement du capital humain s’impose aux pays qui envisagent de réaliser une croissance économique durable et inclusive car il améliore la vie des individus, les gains et augmente les revenus. L’Union africaine fait le pari d’une Afrique prospère fondée sur la croissance inclusive et le développement ou encore une Afrique dont le développement est axé sur les populations, qui s’appuie sur le potentiel de ses populations, notamment celui des femmes et des jeunes. C’est une nécessité impérieuse pour mettre fin à l’extrême pauvreté et créer des sociétés plus inclusives. L’Afrique compte une population actuellement évaluée à environ 1,4 milliard de personnes, dont 65% de jeunes entre 15 et 35 ans.
Notre département vise à promouvoir le travail de l’Union africaine dans le domaine de l’éducation, de la science, de la technologie et de l’innovation par le biais d’initiatives et de programmes axés sur la recherche et l’innovation et conçus pour favoriser le développement du capital humain.
Mohammed Belhocine, Commissaire à l’éducation, la science et l’innovation de l’Union Africaine
L’Afrique a la capacité de réaliser son plein potentiel dans sa marche pour le développement grâce à la ressource humaine bien formée et qualifiée. Éradiquer la pauvreté en une génération, grâce au partage de la prospérité par le biais de la transformation sociale et économique du continent, est un des axes prioritaires de l’Union Africaine.
