L’Algérie est classée par la Banque mondiale parmi les pays à revenu intermédiaire supérieur, une reconnaissance qui reflète, se félicitent les autorités algériennes, les progrès économiques réalisés par le pays ces dernières années.
Pour la deuxième année consécutive, l’Algérie est classée par la Banque mondiale parmi les pays à revenu intermédiaire supérieur. Cette classification est un indicateur important de la capacité du pays à générer des revenus et à améliorer le niveau de vie de sa population.
“C’est aussi un gage de confiance pour l’ensemble de nos partenaires commerciaux que représentent notamment les pays du Moyen-Orient, l’Afrique sub-saharienne, la zone européenne, l’Asie, mais aussi les États-Unis. C’est également aussi un message très fort qui est lancé en direction des institutions internationales que sont le FMI, la Banque mondiale et l’OMC pour démontrer une nouvelle fois la diversification de notre économie mais aussi la capacité de notre pays à générer de la valeur ajoutée et à faire progresser globalement les revenus.”
NASSIM ZINI, Spécialiste des questions économiques, Algérie
L’Algérie se classe ainsi parmi dix pays africains figurant dans la catégorie supérieure des pays à revenu intermédiaire. D’après la Banque mondiale, cette classification du pays pourrait lui faciliter l’accès aux financements et aux investissements directs étrangers.
“Cette annonce de la Banque mondiale de revoir la classification de l’Algérie selon ses revenus est très importante et surtout va avoir des répercussions positives pour notre pays. Premièrement, cela va permettre d’attirer davantage d’IDE, notamment des investissements directs étrangers puisque cela démontre qu’il y a des revenus qui progressent en Algérie et qu’il y a un potentiel économique et des opportunités de marché très intéressantes.”
NASSIM ZINI, Spécialiste des questions économiques, Algérie
Malgré cette classification, l’Algérie doit encore relever plusieurs défis notamment en matière de lutte contre les inégalités sociales et de diversification de l’économie qui reste dépendante des exportations d’hydrocarbures.



