Le 17 septembre 2024, Abdelmadjid Tebboune a prêté serment pour son second mandat en tant que président de la République d’Algérie. Réélu avec 84,30% des voix, il vise à redynamiser le pays sur le plan économique et annonce un futur dialogue national inclusif.
Réélu avec 84,30 % des voix lors de l’élection présidentielle du 7 septembre 2024, le président Abdelmadjid Tebboune a officiellement entamé son second mandat le mardi 10 septembre. Lors d’une cérémonie solennelle au Palais des Nations à Alger, il a prêté serment le 17 septembre. Dans son discours d’investiture, le président a lancé un appel à un dialogue national, visant à inclure toutes les forces vives de la nation.
« Durant ce second mandat, nous mènerons des discussions approfondies et des consultations avec toutes les forces vives du pays, qu’elles soient politiques, économiques ou issues de la jeunesse. Nous examinerons la situation générale du pays et son état économique, tout en considérant les perspectives d’une action sérieuse pour mobiliser les compétences nationales et les bonnes volontés, dans le but de jeter les bases de la nouvelle République. »
ABDELMADJID TEBBOUNE, Président de la République – Algérie
Avec ce second mandat, le président Tebboune prend les rênes d’une Algérie en pleine transformation, confrontée à des défis économiques, sociaux et internationaux majeurs. Le président semble résolu à poursuivre les réformes initiées, plaçant le développement économique au cœur de sa politique.
“Les objectifs économiques visent à atteindre l’autosuffisance en blé dur d’ici 2025, à ne plus importer de quintaux d’orge ou de maïs d’ici 2026, et à étendre les surfaces irriguées à plus de 3 millions d’hectares. Par ailleurs, les exportations hors hydrocarbures sont désormais une réalité qu’il faut intensifier, avec un objectif de croissance de 4%, d’atteindre 15 milliards de dollars d’exportations hors hydrocarbures et de créer 450 000 emplois.”
ABDELMADJID TEBBOUNE, Président de la République – Algérie
Le président Abdelmadjid Tebboune s’engage à présenter un bilan complet de son premier mandat devant le Parlement avant la fin de l’année 2024, établissant ainsi une tradition de responsabilité politique. Ce bilan mettra en lumière les résultats économiques et servira de feuille de route pour son second mandat, avec des objectifs clairs en matière de développement économique et de diversification hors hydrocarbures.
