La figure majeure de l’opposition en Algérie, Louisa Hanoune, a annoncé samedi 13 juillet 2024, son retrait de la course à la magistrature suprême prévue le 7 septembre 2024. L’opposante dénonce des conditions qu’elle juge injustes et un cadre législatif qu’elle qualifie d’antidémocratique.
En Algérie, Louisa Hanoune, cheffe du Parti des travailleurs, a annoncé samedi 13 juillet 2024, le retrait de sa candidature à l’élection présidentielle du 7 septembre 2024. La décision de l’opposante intervient au lendemain de l’annonce de la candidature du chef de l’Etat Abdelmadjid Tebboune, pour un second mandat à la tête de ce pays d’Afrique du Nord.
Sur sa page Facebook, l’ex-candidate à la présidentielle 2024 dénonce des conditions et un cadre législatif qu’elle juge “régressif et antidémocratique” . Louisa Hanoune a également déclaré que son parti ne participerait pas non plus au processus électoral de la présidentielle anticipée.
Figure de l’opposition algérienne, Louisa Hanoune, âgée de 70 ans, a participé à trois scrutins présidentiels entre 2004 et 2014 sous les couleurs du Parti des travailleurs qu’elle crée en 1990.