Le président algérien Abdelmadjid Tebboune a reconduit dimanche 14 septembre 2025 Sifi Ghrieb à la tête du gouvernement, suite à un intérim réussi. Le nouveau cabinet, dont la composition a été dévoilée simultanément, reflète une réorganisation majeure de l’exécutif en Algérie.
Nommé par intérim le 28 août 2025 en remplacement de Nadir Larbaoui, Sifi Ghrieb a été confirmé à la primature algérienne ce dimanche 14 septembre par le président Abdelmadjid Tebboune. Apprécié pour son approche pragmatique et sa coordination efficace, Sifi Ghrieb est désormais en charge de cette nouvelle étape politique, axée sur la diversification des ressources et le renforcement de la stabilité sociale.
“Le président de la République m’a fait l’honneur de me nommer premier ministre. Notre priorité absolue sera de servir le peuple algérien et de hisser l’économie nationale au niveau qu’elle mérite afin de consolider la place de l’Algérie en tant que pôle régional et international.”
Sifi Ghrieb, Premier ministre – Algérie
Ce remaniement est marqué par la création de ministères clés, notamment la division du secteur énergétique en deux entités distinctes : les Hydrocarbures et Mines, dirigé par Mohamed Arkab, et l’Énergie et les Énergies renouvelables, sous la responsabilité de Mourad Adjal. De plus, la mise en place d’un vaste ministère de l’Intérieur, des Collectivités locales et des Transports, mené par Saïd Sayoud, vise à consolider la cohésion territoriale et la sécurité.
“ Je tiens également à réaffirmer mon engagement ainsi que celui de l’ensemble du gouvernement a œuvré au service du citoyen à dialoguer avec tous les secteurs et les institutions nationales et à travailler sans relâche pour le progrès et la prospérité de notre cher patrie l’Algérie.”
Sifi Ghrieb, Premier ministre – Algérie
Outre les aspects techniques, ce nouveau gouvernement représente une stratégie politique ambitieuse visant à relever simultanément les défis économiques, sociaux et sécuritaires. Ainsi, l’exécutif algérien se dote des compétences requises pour accélérer les réformes, stimuler la croissance attendue à 4,5% en 2025 et répondre aux attentes concrètes de la population.



