L’ancien ministre de l’Économie, du Plan et de la Coopération du Sénégal, Amadou Hott, est la personnalité choisie pour promouvoir, auprès des partenaires internationaux et des investisseurs mondiaux, l’Alliance pour l’infrastructure verte en Afrique (AGIA); une initiative lancée par La Banque africaine de développement, l’Union africaine et le fonds Africa50 en vue d’accélérer la transition de l’Afrique vers l’équilibre entre les émissions et les absorptions de carbone. Amadou Hott exerce dans ce cadre, depuis le 13 décembre 2022, les fonctions d’envoyé spécial du président du Groupe de la Banque africaine de développement et ambassadeur mondial pour l’Alliance pour l’infrastructure verte en Afrique.
Sa mission: attirer les investissements et les ressources pour permettre à l’Afrique de combler le déficit en infrastructures et atteindre les objectifs de développement durable à l’horizon 2030. Amadou Hott doit aussi permettre, à travers l’AGIA, l’Alliance pour l’infrastructure verte en Afrique, à l’Afrique d’aller vers des émissions Net Zéro, en équilibrant les niveaux d’émissions et d’absorption de carbone. C’est la mission de L’Alliance, mise sur pied par la Banque africaine de développement, l’Union africaine et le fonds Africa50 en novembre 2022 à la COP 27. Une mission qu’Amadou Hott devra promouvoir en qualité d’envoyé spécial du président de la BAD et ambassadeur mondial pour l’Alliance pour l’infrastructure verte en Afrique. Il a été désigné à ces responsabilités le 13 décembre 2022, par le président de la Banque africaine de développement, Akinwumi Adesina.
“Aujourd’hui en Afrique, chaque année, nous investissons environ 40 à 50 milliards de dollars dans les infrastructures. Mais l’écart est de 130 à 180 milliards de dollars, ce qui signifie que nous devons anticiper les investissements, les choses que nous attendons de faire dans 50 ans doivent être faites dans 10, 15 ans.”
Amadou Hott, Ambassadeur mondial (AGIA)
Ministre de l’Economie, du Plan et de la Coopération du Sénégal entre avril 2019 et septembre 2022, Amadou Hott est un fin connaisseur des problématiques infrastructurelles et énergétiques de l’Afrique. Avant de rejoindre le gouvernement sénégalais, le diplômé de sciences économiques, finance de marché et gestion bancaire avait occupé, entre novembre 2016 et avril 2019; les fonctions de vice-président de la Banque africaine de développement en charge du complexe Énergie, Croissance verte et Changement climatique.
“Soutenir les innovations peut également aider à réduire le coût des projets verts, en particulier dans le secteur de l’énergie. Les nouvelles technologies font baisser le coût du stockage des batteries dans le monde entier, rendant les projets d’énergie renouvelable plus compétitifs et plus probants.”
Amadou Hott, Ambassadeur mondial (AGIA)
D’après la Banque africaine de développement, Amadou Hott va compter, dans le cadre de sa mission, sur son expérience en matière de mobilisation de ressources, de partenariats public-privé, d’énergie durable, de banque d’investissement et de financement des infrastructures. Il dispose aussi de fortes relations avec les décideurs politiques africains, les partenaires de développement et les investisseurs stratégiques et institutionnels pour lever des capitaux nécessaires aux projets d’infrastructures vertes en Afrique.
“Les projets respectueux du climat et de l’environnement devraient être une priorité pour tous. Le secteur financier a un rôle clé à jouer dans ce cadre.”
Amadou Hott, Ambassadeur mondial (AGIA)
L’Alliance pour l’infrastructure verte en Afrique compte lever jusqu’à 500 millions de dollars pour le financement des premières étapes d’élaboration de projets d’infrastructures plus écologiques. L’Union africaine, la BAD et le fonds Africa50 s’attendent à ce que ces projets génèrent jusqu’à 10 milliards de dollars d’opportunités d’investissement.
