Le crédit brut accordé au secteur national non financier en Angola a connu une progression notable en mars 2025, atteignant 9,18 millions USD, soit une hausse de 21,4 % par rapport à la même période en 2024. Ces données sont issues du rapport mensuel publié par la Banque nationale d’Angola (BNA).
En mars 2025, le crédit brut accordé au secteur national non financier en Angola a atteint 9,18 millions USD, enregistrant une hausse de 21,4 % par rapport à la même période en 2024, selon le rapport mensuel de la Banque nationale d’Angola. Selon l’institution monétaire, cette dynamique traduit une intensification du financement de l’activité économique nationale, dans un contexte de reprise progressive de la croissance et de stabilisation monétaire. Le secteur privé a concentré l’essentiel de ce financement, avec 88,4 % du total, contre 11,6 % pour le secteur public non financier.
“ La hausse du crédit du financement des secteurs productifs va seulement créer plus d’engouement et plus d’emploi dans des secteurs de rentabilité cyclique, telles que au secteur agricole, alors que si on continue à financer les secteurs spéculatif, l’outil de production et de productivité ne va pas être stimuler et des emplois nouveaux ne vont pas être créés.”
Honoré Justin MONDOMOBE, Expert en Intelligence économique – Cameroun
Au cours de la même période, le stock de crédit à l’économie angolaise libellé en monnaie nationale s’est élevé à 6,77 milliards USD, soit une progression de 1,64 milliard USD sur un an et de 246,57 millions USD par rapport à décembre 2024.
“ L’augmentation de la disponibilité du crédit doit être accompagnée d’un cadre incitatif à l’investissement, parce que ce n’est pas seulement la disponibilité monétaire, mais il faut la disponibilité des agents économiques à appliquer des cadres financiers attractifs. Donc il faut attirer des investissements nouveaux.”
Honoré Justin MONDOMOBE, Expert en Intelligence économique – Cameroun
En 2025, le taux de croissance du crédit dans le système bancaire angolais a été principalement alimenté par plusieurs sous-secteurs clés de l’économie. Parmi les principaux moteurs figurent l’industrie extractive, les industries manufacturières, ainsi que l’agriculture, la production animale et la pêche. Ces secteurs ont bénéficié d’un soutien accru, contribuant à l’essor du crédit et à la stimulation de l’activité économique nationale.
