Le Fonds pour le Développement des Exportations en Afrique (FEDA), la filiale d’investissement d’impact d’Afreximbank, a annoncé un investissement dans la raffinerie de pétrole de Cabinda, une plateforme modulaire intégrée de raffinage de pétrole en Angola développée par Gemcorp Holdings en joint-venture avec Sonangol.
Le Fonds pour le développement des exportations en Afrique (FEDA), la filiale d’investissement d’Afreximbank, envisage d’accompagner l’Angola dans ses capacités de raffinage pétrole brut en une variété de carburants, notamment le diesel, l’essence, le naphta et le jet-fuel, pour la consommation locale et l’exportation. Une fois achevée, Cabinda Oil Refinery doublera la capacité de raffinage de l’Angola, ce qui permettra au pays et à l’ensemble de la région de réduire progressivement leur dépendance à l’importation de produits liés à l’énergie.
Notre investissement dans la raffinerie de pétrole de Cabinda démontre l’engagement du FEDA à promouvoir l’industrialisation et la substitution des importations sur le continent. Le projet est au cœur des plans de l’Angola visant à accroître la valeur ajoutée locale de ses ressources brutes, ce qui permettra au pays de répondre à ses besoins en pétrole raffiné et de créer des opportunités d’exportation.
Marlène Ngoyi , Directrice générale, Fonds pour le développement des exportations en Afrique
L’Angola produit environ 1,1 million de barils de pétrole brut par jour, qu’il exporte pour l’essentiel faute de capacités locales de raffinage. Selon les données de l’Agence américaine pour le commerce international, l’Angola dépense annuellement environ 2 milliards de dollars pour les importations de produits pétroliers. La production de produits pétroliers de l’Angola s’est établie en moyenne à 40 000 barils par jour en 2021 avec une capacité de raffinage de 80 000 barils par jour calendaire, selon les données de l’Organisation des pays exportateurs de pétrole (Opep). La première phase de la raffinerie de Cabinda, estimée à 473 millions de dollars, pourra raffiner 30 000 barils de pétrole par jour. La deuxième phase devrait porter cette capacité à 60 000 barils de pétrole par jour.
Nous avons des ressources en gaz, des projets de gazoducs qui doivent être mis en place. Non seulement pour nous-mêmes, mais aussi pour approvisionner le reste du monde. … L’Afrique a des défis énergétiques qui doivent être relevés.
Marlène Ngoyi , Directrice générale, Fonds pour le développement des exportations en Afrique
Avec l’appui à l’investissement, le FEDA confirme son engagement à soutenir l’industrialisation et le développement économique de l’Afrique, tout en garantissant la durabilité environnementale. A terme, le projet vise à satisfaire jusqu’à 20 % de la demande intérieure de carburants en Angola.
