Lundi 26 mai 2025, la Banque africaine de développement entame à Abidjan ses assemblées annuelles sur le thème « Tirer le meilleur parti du capital de l’Afrique pour favoriser son développement », dans un contexte marqué par l’endettement croissant, le climat et les tensions géopolitiques, avec pour point d’orgue l’élection du Président de la Banque où sont actuellement en lice 5 candidats.
Les travaux des assemblées annuelles de la Banque africaine de développement ont débuté ce 26 mai 2025 à Abidjan, réunissant plus de 6000 délégués, dont des chefs d’État, ministres des Finances et gouverneurs de banques centrales. Ces assises visent à explorer des solutions concrètes pour une meilleure valorisation des atouts fiscaux, humains et naturels de l’Afrique, et à examiner le bilan des réalisations du continent.
En 2015, nous avons levé l’ancre, nous avons lancé les “High five” les cinq priorités stratégiques de la banque : éclairer l’Afrique et l’alimenter en énergie, nourrir l’Afrique, industrialisés l’Afrique, intégrer l’Afrique et améliorer la qualité de vie des populations en Afrique.
AKINWUMI ADESINA, Président de la BAD
Dans un contexte mondial marqué par des tensions géopolitiques, l’instabilité économique et le changement climatique, la BAD veut positionner l’Afrique comme un acteur clé du développement durable. Ces assises abordent les défis du financement des économies, l’endettement croissant et les voies pour une croissance plus inclusive, en s’appuyant notamment sur le rapport Perspectives économiques en Afrique 2025, dévoilé lors de l’événement.
Nous sommes à la pointe de l’innovation financière mondiale. Nous approfondissons l’intégration régionale. Et nous préparons l’Afrique à jouer un rôle de premier plan dans les domaines de la sécurité alimentaire, de l’accès à l’énergie, de la transformation numérique et de la résilience climatique.
AKINWUMI ADESINA, Président de la BAD
Moment phare des travaux, l’élection du futur président de la BAD, prévue le 29 mai, mobilise l’attention des participants. Cinq candidats africains sont en lice pour succéder à Akinwumi Adesina, en poste depuis 2015. Cette élection revêt une importance stratégique pour l’avenir de l’institution, à l’heure où la BAD doit redéfinir ses priorités pour accompagner la transformation du continent face aux défis globaux.