Dans son ambition de contribuer au développement de la filière ananas, le Programme Développement de l’Entreprenariat dans les Filières Agricoles (DÉFIA) mis en œuvre par l’Agence belge de développement (Enabel) a décerné des agréments à 21 entreprises de transformation. Des autorisations grâce auxquelles de nombreuses barrières tarifaires et non tarifaires seront levées, pour faciliter la circulation de l’ananas et de ses dérivés.
21 entreprises béninoises investies dans la transformation d’ananas accèdent désormais aux marchés régionaux grâce à l’obtention d’agréments Uemoa/Cedeao pour la vente de leurs produits. D’une valeur de 250 millions de FCFA, le processus de suivi ayant abouti à ces résultats intervient dans la cadre du programme développement de l’entreprenariat dans les filières agricoles (DÉFIA) mis en œuvre par l’Agence belge de développement (Enabel).
Ces agréments dont disposent ces entreprises béninoises au niveau de l’UEMOA et de la CEDEAO, constituent des préférences qu’on va accorder aux produits qui sont issus de la filière ananas. Tous les jus et les produits dérivés vont bénéficier des préférences et des exemptions douanières étant donné que ce sont des produits qui sont originaires de la zone. Ça va permettre à ces entreprises de vendre leurs marchandises ou leurs biens dans tous les pays de l’UEMOA et de la CEDEAO.
Kwami Ossadzifo WONYRA, Economiste, Togo
Selon Sagbo Agossou Prospère, le directeur général de l’Agence Territoriale de Développement Agricole Pôle 7, les agréments, objets de remise au profit de ces 21 entreprises officiant dans le maillon de la transformation de la filière ananas, constituent la marque de reconnaissance de la qualité desdits produits et faciliteront leurs commercialisation sur les marchés plus importants avec pour ricochet l’accroissement des chiffres d’affaire des entreprises bénéficiaires.
Cela va créer un avantage compétitif par rapport aux jus importés hors de la zone et ceci est une bonne chose dans la mesure où ça va permettre de développer la chaîne de valeur de l’ananas. En allant encore plus loin avec la zone de libre-échange continentale africaine, ces entreprises font gagner en expérience et pour finir, lorsqu’on rentre dans la phase véritablement opérationnelle, ces entreprises auront également à faire des démarches pour avoir l’agrément zlecaf donc les produits vont circuler librement sur tout le continent africain.
Kwami Ossadzifo WONYRA, Economiste, Togo
Sur 73 entreprises de transformation d’ananas engagées au départ, 24 étaient éligibles suite à une analyse diagnostic au cours de laquelle 21 ont franchi avec succès toutes les étape