Après huit années d’absence, l’artiste plasticien Bamouss fait un retour remarqué à l’espace culturel Le Centre de Lobozounkpa. Son exposition solo, intitulée « Kancícà « , explore la notion profonde du lien. Ce terme fongbé désigne une connexion invisible qui unit les générations et les différentes étapes de l’existence. À travers ses œuvres, présentées comme des « nœuds » tantôt fragiles, tantôt solides, Bamous invite à méditer sur cette trame existentielle qui nous unit.
À Lobozounkpa, dans la salle d’exposition de l’espace culturel Le Centre, un artiste singulier opère un retour aussi discret qu’intense. Après huit années de retrait volontaire, Bamous, artiste plasticien présente une nouvelle exposition solo intitulée Kancícà . Le terme “Kancícà ”, en langue locale fongbé, signifie le lien. Pour l’artiste, chaque œuvre constitue un nœud, parfois solide, parfois fragile.
“Quand on parle de kanticha, on parle du lien. Nous avons toujours un lien. Donc je vous parle du lien parce qu’il y a le lien physique et il y a aussi le lien spirituel. Donc moi, je suis dans la phase physique et en même temps dans la phase spirituelle.”
BAMOUSS, Artiste plasticien multidisciplinaire – Bénin
Pendant un mois d’intense labeur créatif au cœur de l’espace Le Centre, l’artiste Bamous à assembler et transformer des matériaux de récupération tels que le bois, les tissus, les cordes, le métal, le bambou et la calebasse. De cette exploration matérielle a émergé un dialogue harmonieux entre sculptures, peintures et installations.
“Quand vous visitez les différentes œuvres qui sont dans cette exposition, vous remarquerez à suffisance une dualité la dualité du monde physique et du monde spirituel, la dualité du sacré et du profane. Et quand vous observez bien, vous constatez qu’il fait intervenir la nature.”
Berthold Hinkati, Directeur général de l’espace culturel »Le centre » Bénin
L’artiste visuel Bamouss, place la récupération et la transformation de matériaux au cœur de sa démarche artistique. Son œuvre emblématique, « La salubrité de l’Afrique », dévoilée lors d’une exposition collective en 2008, témoigne de son engagement écologique et de sa volonté de sensibiliser à la préservation de l’environnement.



