Au Burkina Faso, l’Assemblée nationale a adopté à l’unanimité le 24 décembre 2024 le budget de l’Etat exercice 2025. Le budget s’élève à 3 149,8 milliards de FCFA de recettes pour 3 612,3 milliards de FCFA de dépenses, avec un déficit de 462,5 milliards FCFA. Dans un contexte de lutte accru contre le terrorisme, 27,76% du budget seront allouées à la défense et à la sécurité, renforçant ainsi la sécurisation du territoire.
Avec 27,76% du budget national à allouer à la défense et à la sécurité, le Burkina Faso affiche clairement sa priorité, renforçant ici son appareil militaire dans un contexte de lutte accru contre le terrorisme. Ce budget a été alloué par les députés de l’Assemblée Législative de Transition (ALT), qui ont adopté à l’unanimité la loi de finances initiale pour le budget 2025.
L’année 2025 est une année décisive, et cela doit se refléter dans notre budget. Vous avez vu aujourd’hui ce que le président a remis comme matériel à l’armée, il s’agit de citerne, il s’agit de port char, il s’agit d’un camion.
Aboubakar Nacanabo, Ministre de l’Économie et des Finances
Le budget s’élève à 3 149,8 milliards FCFA de recettes pour 3 612,3 milliards FCFA de dépenses. Notons que le Burkina Faso a enregistré une avancée notable dans sa lutte contre l’insécurité, en 2024, 69% du territoire national est désormais sécurisé, une augmentation significative par rapport aux 40% de 2022.
Ce n’est pas que du matériel de guerre, c’est aussi du matériel affecté au développement, donc cela montre que nous met donc les deux francs ensemble L’essentiel est que la situation sécuritaire s’améliore et que les conditions de vie des Burkina B aussi s’améliorent.
Aboubakar Nacanabo, Ministre de l’Économie et des Finances
Les priorités du budget 2025 sont relatives au renforcement de la sécurisation du territoire, à la poursuite des réformes visant la consolidation de la gouvernance sous toutes ses formes et la dynamique de refondation du Burkina Faso, au renforcement de la résilience économique, sociale et humanitaire ainsi qu’à la revitalisation du tissu social et le rétablissement du légendaire vivre-ensemble des burkinabè.