Au Burkina Faso, 450 volontaires pour la défense de la patrie ont été recrutés pour la construction d’infrastructures. Un recrutement qui entre dans le cadre de l’initiative présidentielle Faso Mebo, adoptée en 2024. Avant de s’attaquer aux chantiers, ces jeunes ont bénéficié d’une formation militaire.
Fin de formation pour ces jeunes burkinabè. Ils étaient au total 450 volontaires pour la défense de la patrie à bénéficier d’une formation militaire de trois semaines. Attestation en main, ils repartent désormais avec des connaissances plus approfondies sur les notions de cohésion sociale et de patriotisme. Des notions qui leur seront bénéfiques pour les futurs projets d’infrastructures sur lesquels ils travailleront prochainement.
“Cette formation m’a vraiment beaucoup apporté, ça, je le dis haut et fort. Parce que des valeurs civiques et militaires nous ont été inculquées à travers cette formation et je pense qu’elle sera bénéfique pour l’accomplissement de nos tâches sur le terrain.”
KISWENSIDA AMANDINE OUEDRAOGO, Bénéficiaire de la formation
Des tâches qui seront accomplies pour la mise en œuvre de l’initiative présidentielle Faso Mebo. Une initiative adoptée par le gouvernement de transition en octobre 2024 en vue de développer le pays. Parmi les objectifs ciblés, l’amélioration des conditions de vie par l’aménagement urbain notamment. Mais aussi le désenclavement des villes à travers la construction d’infrastructures routières. Un chantier crucial à l’heure où le continent souffre toujours d’un déficit de financement en infrastructures.
“Lorsque je regarde ces 450 personnes, je me dis qu’avec eux nous pourrons relever les défis, le challenge qui nous est donné. Après une semaine de permission, automatiquement il y aura une phase de roulement. Nous avons 4 chantiers majeurs que nous devons automatiquement entamer. C’est pour vous dire que toutes ces 4 brigades seront au travail.”
Commandant HAMED SAKANDE, Commandant du Centre national de formation des VDP – Burkina Faso
En Afrique, les besoins annuels en infrastructures oscilleraient entre 130 et 170 milliards de dollars selon la Banque africaine de développement. Si le continent parvient à relever ce défi, il pourrait augmenter son PIB par habitant de 2,6 points de pourcentage supplémentaires chaque année selon le rapport Africa’s Pulse.
