L’agriculture demeure un pilier fondamental de l’économie et de la survie des populations au Burkina Faso. Dans un contexte marqué par les effets du changement climatique, l’insécurité alimentaire et la nécessité de préserver les ressources locales, la conservation des semences apparaît comme un enjeu stratégique majeur. C’est dans cette dynamique que le Burkina Faso a inauguré, le 19 décembre 2025 à l’Université Thomas Sankara de Ouagadougou, la Banque nationale des gènes phytogénétiques (BNGP), une infrastructure moderne destinée à assurer la sauvegarde durable du patrimoine phytogénétique national et à renforcer la résilience du secteur agricole.
Le Burkina Faso a inauguré, le 19 décembre 2025, la Banque nationale des gènes phytogénétiques (BNGP) à l’Université Thomas Sankara de Ouagadougou. Entièrement financée sur fonds propres pour un coût d’environ 565,4 millions de FCFA, cette infrastructure vise la conservation durable des ressources phytogénétiques nationales. La BNGP permettra de stocker des semences céréalières et autres ressources agricoles pendant une durée pouvant atteindre 40 ans.
Pour qu’une campagne réussisse, il y a un certain nombre de facteurs qui doivent être réunis. Certes il y a le travail courageux de nos producteurs mais à côté de cela il y a les intrants parmi lesquels les semences.
Adjima THIOMBIANO, Ministre de l’Enseignement supérieure et de la Recherche
L’inauguration de cette infrastructure intervient dans un contexte où l’agriculture occupe une place centrale dans l’économie du Burkina Faso. Le secteur emploie plus de 80 % de la population active et contribue à hauteur d’environ 30 % au produit intérieur brut (PIB). La préservation des semences locales constitue ainsi un levier essentiel pour renforcer la sécurité alimentaire, faire face aux effets du changement climatique et soutenir les producteurs agricoles.
La Banque de gènes permet de conserver toutes ces semences. Ce que nous allons avoir comme semence stocké dans cette Banque de gènes ce sont des souches pures.
Adjima THIOMBIANO, Ministre de l’Enseignement supérieure et de la Recherche
Avec cette inauguration, le Burkina Faso renforce sa capacité à préserver ses ressources agricoles et à soutenir le développement durable de son agriculture, tout en posant les bases d’une coopération régionale autour de la sécurité alimentaire.



