Des tirs nourris entendus dans des casernes militaires à Ouagadougou et à Kaya au Burkina Faso ce 23 janvier 2022. Le ministre des Armées et des Anciens Combattants, le général Aimé Barthélémy Simporé a rassuré que la sérénité revenait peu à peu alors qu’un dialogue a été entamé avec des soldats mécontents. Le gouvernement exclut la thèse d’un coup d’Etat.
“Je le démens formellement, le chef d’Etat n’a pas été arrêté et aucune institution de la république n’a été pour le moment inquiétée ». Ces termes du ministre des Armées et des Anciens combattants le Général Aimé Barthélémy Simporé apportent un démenti sur un coup d’Etat militaire en cours au Burkina Faso. À la télévision nationale, il a rassuré sur le retour au calme après que des tirs aient été entendus dans des casernes militaires de Ouagadougou et Kaya au matin du dimanche 23 janvier 2022.
Les autorités déclarent avoir entamé un dialogue avec les responsables, pour déterminer les motifs de ce mouvement d’humeur au sein des forces armées. Rappelons que les événements de ce 23 janvier 2022 interviennent au lendemain de violents affrontements entre les forces de l’ordre et des manifestants dans les rues de Ouagadougou.
Le malaise s’accentue au sein de l’armée burkinabè depuis l’attaque d’Inata qui avait fait 53 victimes militaires en novembre 2021. Le 8 janvier 2022, 10 soldats soupçonnés d’une tentative de coup d’Etat contre le président Roch Marc Christian Kaboré ont été arrêtés.