Au Burkina Faso, des manifestations ont eu lieu le jeudi 13 octobre 2022, dans plusieurs villes du pays pour exiger le maintien du capitaine Ibrahim Traoré au pouvoir. À Ouagadougou, à Bobo-Dioulasso et à Kaya… des manifestants s’opposent au départ du capitaine Ibrahim Traoré, arrivé au pouvoir par un putsch contre le lieutenant-colonel Paul Henri Damiba. Ces manifestations se sont poursuivies ce vendredi 14 octobre à la place de Nation et devant la salle de conférence de Ouaga 2000 à l’ouverture des assises nationales pour la désignation du nouveau président de la transition.
Au Burkina Faso, plusieurs manifestants ont pris d’assaut les rues de plusieurs villes à coups de klaxons et de vuvuzelas, le jeudi 13 octobre, pour exprimer leur soutien au capitaine Ibrahim Traoré, auteur du coup d’Etat du 30 septembre dernier contre le lieutenant-colonel Paul-Henri Sandaogo Damiba. Pour ces manifestants, le capitaine Traoré est l’homme de la situation pour sortir le pays du gouffre sécuritaire dans lequel le Burkina est plongé depuis une dizaine d’années. Des manifestations qui se sont poursuivies ce 14 octobre, date du début des assises nationales.
“Il y a des gens qui sont vent debout pour que le capitaine gère la transition, il pense que c’est l’homme de la situation, maintenant le but du jeu c’était d’influencer les concertations qui ont eu lieu aujourd’hui aux assises nationales pour que les participants aux assises intérim le fait que le capitaine est l’homme de la situation”
Abdoulaye TAO, Analyste politique
Burkina Faso
Pour ces manifestants, les assises nationales ne serviront à rien car, la seule chose qui vaille la peine, c’est le maintien du capitaine Ibrahim Traoré au pouvoir. Ce dernier, installé dans ses fonctions de chef d’Etat, a appelé à des concertations nationales pour l’élaboration d’une charte de transition et le retour des civils au pouvoir.
“Je voudrais vous inviter à apporter des contributions enrichissantes en mettant au centre l’intérêt supérieur de la nation ainsi que les aspirations profondes et légitimes du peuple burkinabé “
Capitaine Marcel MEDA, Représentant du MPSR
Burkina faso
Le capitaine Ibrahim Traoré était absent à la cérémonie d’ouverture des assises nationales. Les travaux rassemblent près de 300 personnes, représentant l’armée et la police, les organisations coutumières et religieuses, la société civile, les syndicats, les partis et les déplacés internes victimes des attaques terroristes qui frappent le Burkina depuis 2015.