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Burkina Faso : grâce présidentielle accordée à 1200 détenus

Au Burkina Faso, le Président de la Transition, le capitaine Ibrahim Traoré a annoncé une grâce présidentielle en faveur de près de 1200 détenus, une mesure qui vise à désengorger les prisons et à renforcer la réinsertion sociale des condamnés. Une décision qui s’inscrit dans un vaste programme de réformes judiciaires et sécuritaires.

À compter du 1er janvier 2025, environ 1200 personnes condamnées bénéficieront de la grâce présidentielle accordée par le capitaine Ibrahim Traoré, chef de la Transition burkinabé. Cette décision a été prise lors du dernier Conseil des ministres de l’année, présidé le jeudi 26 décembre 2024 à Ouagadougou. Elle vise à réduire la surpopulation carcérale et faciliter la réinsertion sociale des détenus.

“Vous voyez que cela rentre très bien dans la vision du chef de l’Etat qui veut que nous ne faisons pas du tout prison et que nous explorons effectivement des mécanismes qui vont nous permettre une facile réinsertion des personnes auteurs d’infractions et qui va nous permettre également de mettre fin à la surpopulation carcérale.”

EDASSO RODRIGUE BAYALA, Ministre de la Justice et des Droits humainsBurkina Faso

Parmi ces détenus, environ 400 bénéficieront d’une remise totale de peine, 750 d’une remise partielle, et trois condamnés à la perpétuité verront leur peine commuée en prison à temps. En parallèle, le Conseil des ministres a adopté un projet de loi portant sur la relecture du Code de procédure pénale de 2019. Cette réforme introduit des innovations, notamment une forme de médiation conduite par le procureur pour rapprocher les intérêts des victimes et des auteurs d’infractions.

“À l’épreuve de l’application de ce code et surtout pour mettre les dispositions de ce code en adéquation avec les réformes qui sont déjà entreprises dans le secteur de la justice ou en réalité, répondent aux maux traditionnels de la justice qui veut que les dossiers soient traités avec efficacité et que nous ayons une justice qui réponde véritablement aux intérêts des citoyens et de la société burkinabé.”

EDASSO RODRIGUE BAYALA, Ministre de la Justice et des Droits humainsBurkina Faso

Ces mesures s’inscrivent dans une volonté d’humaniser la justice burkinabè tout en répondant à l’urgence sécuritaire et sociale. Elles marquent une étape décisive dans la gestion des défis liés à la Transition.

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