Le Burkina Faso se refait une beauté. Le pays des hommes intègres ambitionne de planter 5 millions de plants d’arbres en heure le 21 juin à l’occasion de la journée nationale de l’arbre, célébrée chaque année depuis 2018. Une initiative ambitieuse qui représente 25% de la campagne de reforestation de 2025
« L’heure patriotique pour reverdir le Faso ». C’est le nom donné à l’initiative lancée par les autorités burkinabé dans le cadre de la journée nationale de l’arbre prévue le 21 juin. Un appel à la mobilisation a été lancé à tous les citoyens burkinabè pour la plantation de 5 millions d’arbres en une heure, ce qui représente 25% des ambitions de la campagne de reforestation du pays pour l’année 2025.
le 21, il y a une heure qu’on a défini ça va être entre huit heures et neuf heures c’est-à-dire les plus hautes autorités appellent tous les citoyens Burkina, que vous soyez de l’intérieur ou de l’extérieur à contribuer pour que nous puissions avoir en 1h, 5 millions de plants, mis en terre.
BOURAÏMA KOUANDA, Président du Comité national d’organisation de la JNA – Burkina Faso
Cette initiative est organisée en marge de la Journée nationale de l’Arbre (JNA), instituée en juillet 2018. Il s’agira de la 7ème édition dont le thème sera : “Plantes médicinales : source de résilience sanitaire et climatique des communautés »
Le chef du département, le ministre Roger Baro a donc tracé la voix à suivre pour cette campagne de reforestation et en instruisant toutes les mesures nécessaires à prendre pour que ces initiatives soit véritablement de réussite, c’est ainsi que les bosquets t but médicinales, on a essayé de définir des caractéristiques. Qu’est-ce qui peut être bosquet à But médicinales ? Donc c’est un bosquet dont la superficie minimale est de 2 hectares. C’est un bosquet qui doit faire l’objet de clôture pour éviter qu’il y ait une destruction par la divagation des animaux et autres. C’est un bosquet qui a forcément en son sein un point d’eau qui va donc permettre d’approvisionner les plants en eau.
BOURAÏMA KOUANDA, Président du Comité national d’organisation de la JNA – Burkina Faso
Malgré les efforts de reboisement déployés, le pays est confronté à des réalités qui freinent ses ambitions. Chaque année, le Burkina Faso perd environ 83 000 hectares de forêts. Et jusqu’à présent, l’enveloppe allouée à la gestion du couvert forestier reste inférieure à 1 % du budget national.