Le Salon international de l’arbre se poursuit au Burkina Faso. Une 7ème édition qui se tient jusqu’au 19 juillet au Parc urbain Bangr-Weogo de Ouagadougou. Cette année, les organisateurs ont souhaité sensibiliser la jeunesse sur la préservation des valeurs culturelles de l’arbre.
Les débats sont lancés au Parc urbain Bangr-Weogo. Le poumon vert de Ouagadougou abrite depuis le 17 juillet, la 7ème édition du Salon international de l’Arbre. Un événement placé cette année sous le thème “Arbre et culture : rôle de la jeunesse du Sahel dans la préservation des valeurs culturelles de l’arbre face aux changements climatiques.” En choisissant cette thématique, les organisateurs appellent les jeunes à se responsabiliser davantage sur l’importance du développement durable.
Le renforcement de l’implication de la jeunesse, et la considération des valeurs culturelles de l’arbre sont effectivement un tandem dont la promotion pourrait être innovante pour davantage préserver les arbres pour les générations actuelles et futures.
OUSMANE BANWAR, Représentant du ministre de l’Environnement
Préserver les arbres pour atténuer le changement climatique. C’est avant tout le message véhiculé par les organisateurs dans la mesure où les forêts agissent comme des puits de carbone. D’après l’ONG Greenpeace, elles absorberaient chaque année “9 milliards de tonnes de CO2 de l’atmosphère soit près de 20 % des émissions mondiales de gaz à effet de serre.” Une aubaine pour le continent africain qui comprend environ 650 millions d’hectares de forêts selon le Fonds pour l’alimentation et l’agriculture de l’ONU.
Nous associons aux activités thématiques, les activités pratiques telles que les plantations, les mises en place de bosquet; qui sont aujourd’hui des lieux très bien reverdis. Nous savons que nous avons contribué à travers les sensibilisations à faire changer aussi les mentalités.
LAZARE DOULKOM, Commissaire général de SIA
Pour protéger son patrimoine forestier, le Burkina Faso avait institué en 2018 la journée nationale de l’arbre célébrée chaque année au mois d’août. Une journée qui s’inscrit dans la continuité des “trois luttes lancées en 1985 sous la présidence de Thomas Sankara. A savoir la lutte contre les feux de brousse, la divagation des animaux, et la coupe anarchique du bois.
