Excédées par la persistance des violences terroristes, les populations de la capitale du Burkina Faso, Ouagadougou, sont sorties par milliers, pour manifester contre le régime du président Roch Marc Christian Kaboré le 27 septembre 2021. Pointant son incapacité à endiguer la menace djihadiste dans le pays, les manifestants ont réclamé sa démission.
Malgré les violences qui ont été enregistrées lors de la marche du 27 novembre 2021 à Ouagadougou, la capitale du Burkina Faso, le parti d’opposition Front patriotique pour le renouveau a invité les populations à “continuer le combat”. Il réclame la démission du président Roch Marc Christian Kaboré estimant qu’il a montré son incapacité à assurer la sécurité au peuple, face à la menace terroriste grandissante. D’ailleurs, le FPR annonce une mobilisation majeure dès le 3 décembre 2021 au cas où le président Kaboré ne renoncerait pas au pouvoir.
Ni les grenades lacrymogènes, ni les barrages des forces de l’ordre n’ont empêché les manifestants d’exprimer leur ras-le-bol. Pour eux, les mesures antiterroristes promises le 25 novembre 2021 par le président Roch Marc Christian Kaboré sont insuffisantes.
La marche de ce 27 novembre 2021 avait pourtant été interdite par la mairie de Ouagadougou. Des manifestations dont le bilan, difficile à établir, fait toutefois état de plusieurs blessés tant dans les rangs des civils que dans celui des forces de l’ordre. Des activistes politiques ont dénoncé le déploiement d’une milice armée proche du pouvoir, coupable selon eux, de répression et d’usage disproportionné de la force.