Le gouvernement burkinabè a acté mercredi 14 août 2024, le lancement de la construction de l’Agence burkinabè de l’énergie atomique (ABEA). L’Agence burkinabè de l’énergie atomique a pour rôle de contribuer à l’élaboration, au suivi et à l’évaluation des politiques et stratégies dans le domaine nucléaire conformément aux orientations et aux priorités nationales.
Au Burkina Faso, le président de la République, le capitaine Ibrahim Traoré a lors du conseil des ministres tenu mercredi 14 août 2024, acté la création de l’Agence burkinabè de l’énergie atomique (ABEA). A travers cette centrale, le gouvernement Burkinabè entend garantir l’indépendance énergétique du Burkina Faso, l’industrialisation du pays et de faciliter l’accès à l’électricité partout sur le territoire national.
Le conseil de ce jour a adopté un décret portant création, attribution et organisation et fonctionnement de l’agence burkinabè de l’énergie atomique. Il vous souviendra qu’au sommet Russie, Afrique, tenu le 27 et 28 juillet 2023 à Saint-Pétersbourg, le chef de l’État avait manifesté la volonté du Burkina Faso, de s’affranchir des crises énergétiques à répétition, aux moyens, notamment de la construction d’une centrale nucléaire.
Jean Emmanuel Ouédraogo, Porte-parole du gouvernement
Avec l’Agence burkinabè de l’énergie atomique, le Burkina Faso devient le 3e pays d’Afrique derrière l’Afrique du Sud et l’Egypte à disposer d’une telle installation. A long terme, ce pays d’Afrique de l’Ouest veut appliquer l’énergie nucléaire dans l’industrie, à l’agriculture et à la médecine. La centrale nucléaire devrait d’ici 2030 permettre à ce pays d’Afrique de l’Ouest d’atteindre un taux d’accès à l’électricité de 95 % dans les zones urbaines et de 50 % dans les zones rurales.
Au regard du caractère stratégique de ce projet qui est actuellement en cours, il s’était révélé nécessaire de fédérer toutes les actions et toutes les structures en lien aujourd’hui avec l’industrie nucléaire. D’où la clé création de cette agence Burkinabé de l’énergie atomique. À terme, donc l’adoption de ce décret devrait permettre au Burkina Faso, de disposer d’un instrument qui fédère et coordonne l’ensemble donc des interventions en matière de programme électro nucléaires en synergie avec le sang de tous les acteurs afin d’ optimiser l’utilisation des ressources.
Jean Emmanuel Ouédraogo, Porte-parole du gouvernement
La majeure partie de l’électricité au Burkina est produite à partir d’énergie thermique fossile 62%. Selon le ministre de l’Energie et des Mines, Yacouba Zabré GOUBA, en 2022 le taux d’électrification urbain était de 86,96%, comparé au 5,49% en milieu rural. Pour corriger ces disparités, l’Agence burkinabè de l’énergie atomique a été élaborée.
