Après 49 ans d’existence de l’instance faîtière des patrons d’entreprises privés au Burkina Faso, un nouvel ère s’ouvre sur le Conseil national du patronat burkinabé pour le quinquennat 2023-2028. Le CNPB créé en 1976 à pour vision de défendre les intérêts matériels, moraux et professionnels de ses membres. Élu pour un mandat de 5 ans, le banquier Idrissa Nassa, président du patronat burkinabè et ses pairs entendent faire du CNPB, un outil de développement économique du Burkina Faso. gé de 59 ans, Idrissa Nassa, président du CNPB s’est entre autres engagé à être à l’écoute des travailleurs et œuvrer pour la préservation et la pérennisation des entreprises et l’emploi pour une transformation structurelle du Burkina Faso. L’un des objectifs du CNPB est d’œuvrer pour l’éclosion des champions de l’économie dans le pays.
Installés dans leurs fonctions en présence du Chef de l’État burkinabé, le capitaine Ibrahim Traoré, le nouveau président du Patronat Idrissa Nassa et ses pairs se sont engagés à hisser le Conseil national du patronat burkinabé (CNPB) au rang des institutions fortes du continent africain. Dans le cadre de la mise en oeuvre des projets structurants et la vision du développement endogènes, le Chef de l’Etat Ibrahim Traoré a invité le CNPB et ses membres a contribué aux projets productifs en vue de réduire les importations des produits de grandes consommations notamment le riz qui constitue le 3ème produit de grande consommation le plus importé après les hydrocarbures et les médicaments essentiels.
“ Je pense que selon les statistiques en 2025 nous serons à 100 milliards d’importation de riz au Burkina Faso, c’est inadmissible et je pense qu’ en bon économiste vous diriez que c’est improductif pendant que nous avons des milliers d’hectares que nous pouvons aménager. Donc pour quelqu’un qui voudrait désormais importer 10 milliards de riz nous allons l’obliger à mettre 2 milliards dans un projet structurants pour employer les jeunes. Il en sera de même pour la plupart des produits de grandes consommations que sont l’huile, le lait et beaucoup d’autres choses. “
Ibrahim Traoré , Président de la Transition Chef de l’État – Burkina Faso
Le secteur privé a créé plus de 2 millions de salariés hors secteur agricole en 2021. Premier contributeur fiscal avec plus de 90% des recettes fiscales et douanières soit près 2000 mille milliards de FCFA, le secteur privé demeure le principal mobilisateur de ressources financières pour l’effort de sécurisation du pays. Travailler à renforcer les acquis et la résilience de l’économie, faire des champions de l’économie telles sont les ambitions du nouveau président du CNPB Idrissa Nassa pour le quinquennat 2023-2028.
“Il faut dire que , un des objectifs de notre Conseil national du patronat, c’est de travailler à ce qu’il y ait beaucoup plus de milliardaires au Burkina Faso. Et donc nous devons faire en sorte à ce que la transition puisse réussir, que la sécurité puisse revenir et que la quiétude revienne dans le pays et dans tous les secteurs d’activités afin que la production reprenne. ”
Idrissa Nassa, Président du Conseil national du patronat – Burkina Faso
A noter que le patronat burkinabé présidé par l’homme d’affaire Idrissa Nassa entend asseoir sa représentativité dans le monde entreprenerial afin d’être plus proche des employeurs des régions administratives et territoriales. L’écosystème économique burkinabé est constitué d’un million d’unités de secteur informel, de plus de 140 milles entreprises formelles et plus de 5000 associations professionnelles du secteur privé.
