Le bilan à présent du dialogue national sur le leadership féminin comme levier de changements systémiques au Burkina Faso. Un cadre d’échanges pour favoriser l’autonomisation des femmes, qui s’est tenu du 30 mai au 1er juin. Une initiative organisée dans le cadre de la PAPEA, le Programme d’appui à la promotion de l’entrepreneuriat agricole.
Panels, expositions ou encore tables rondes…Un programme riche qui était au cœur du dialogue national sur le leadership féminin comme levier de changements systémiques au Burkina Faso. Du 30 au 1er juin, les participants étaient amenés à réfléchir sur des stratégies pour favoriser davantage l’autonomisation économique des femmes. Des réflexions prévues dans le cadre du PAPEA, le Programme d’appui à la promotion de l’entrepreneuriat agricole.
“Je pense que les femmes aujourd’hui qui sont là, qui sont les femmes leaders du PAPEA, savent aujourd’hui où elles veulent aller, elles ont confiance en elles-mêmes, elles savent chercher les ressources, négocier leur autonomisation auprès de leurs maris. Donc il faut l’impliquer lui aussi dans ce qu’on fait, qu’il y ait une transparence entre l’homme et les femme.
AUROKIATOU TRAORE, Conseillère Genre et Inclusion sociale / PAPEA
Lancé en 2020, le PAPEA est le fruit d’une coopération bilatérale renforcée entre le Burkina Faso et la Suisse. Le projet, qui devrait s’étendre jusqu’en 2031, doit non seulement développer l’entreprenariat agricole mais aussi créer de l’emploi pour les jeunes et les femmes. Les femmes qui jouent par ailleurs un rôle majeur dans l’agriculture. Selon la FAO, elles produisent entre 60 et 80% des aliments dans certains pays d’Afrique. Pour autant, les femmes “ont moins facilement accès que les hommes aux ressources telles que la terre et le crédit” toujours selon la même source.
“que nous aussi au niveau du PAPEA, on inclut les hommes afin qu’ils soutiennent leurs femmes. S’ils sont impliqués, s’ils comprennent les enjeux, pour les femmes pour eux mêmes, pour leurs ménages, s’il y a une complémentarité entre l’homme et la femme, il est clair que c’est le ménage qui gagne.”
AUROKIATOU TRAORE , Conseillère Genre et Inclusion sociale / PAPEA
Divisé en plusieurs phases, le Programme d’appui à la promotion de l’entrepreneuriat agricole cible au total 24 000 personnes dont 50% de femmes. Coût estimé de ce projet : plus de 18 milliards de FCFA.
