Face à la menace terroriste, le Capitaine Ibrahim Traoré a annoncé le 15 juin 2025 la création d’une nouvelle académie militaire au Burkina Faso, visant à former des officiers et renforcer l’armée. Le chef de l’État a déclaré qu’il n’y aurait aucune négociation avec l’ennemi, prônant la lutte et la victoire. Cette stratégie met en avant l’autonomie financière du pays pour son effort de guerre, refusant les soutiens extérieurs qui ne viendraient pas des fonds du pays. Ce discours ferme vise à galvaniser les troupes et la population face à l’ennemi. Depuis 2015, le Burkina Faso est confronté à des attaques terroristes ayant entraîné le déplacement de plus de 2 millions de personnes.
Face à la persistance des menaces terroristes qui touchent le Sahel, le Capitaine Ibrahim Traoré, président de transition du Burkina Faso, a annoncé le 15 juin 2025 la création d’une nouvelle académie militaire. Ce projet stratégique vise à former une nouvelle génération d’officiers et à renforcer les capacités opérationnelles des forces armées burkinabè dans un contexte de guerre asymétrique. L’annonce intervient alors que le pays intensifie sa lutte contre les groupes armés. Le chef de l’État a souligné l’importance de l’autonomie et de la détermination du Burkina Faso dans cette guerre.
Aujourd’hui, nous avons grandi en effectif dans les forces armées, dans les forces de sécurité intérieur et en terme d’équipement également nous avons beaucoup fait d’efforts. Mais ou est ce que nous avons eu ces ressources? Comprenez qu’il y avait de la richesse mal gérée et il y en a encore plus. Comme certains le pensent comme peuvent l’imaginer, il n’y a pas de banque ou vous allez prendre un prêt dans ce monde pour payer de l’armement. Si vous devez vous armer, vous devez utiliser vos propres fonds.
Ibrahim Traoré, Président de transition
Cette déclaration du Capitaine Ibrahim Traoré souligne la stratégie du gouvernement burkinabè de s’appuyer sur ses propres ressources pour financer ses actions de lutte contre le terrorisme, ce qui démontre une volonté d’indépendance face aux aides extérieures. Le capitaine Traoré a d’ailleurs réaffirmé la position inébranlable du Burkina Faso : aucune négociation n’est envisageable avec les terroristes.
Il faut se battre, il n’y a pas une seule solution, le Burkinabè ne négociera pas avec son ennemi. On va se battre et nous allons vaincre, c’est la seule chose qui puisse prévaloir. Il n’y aura pas une seule once de négociation avec qui que ce soit. Ce sont nos terres, nous allons nous battre. Ceux qui sont venus nous attaquer, ils mourront sur cette terre. Nous ne lâcherons rien, absolument rien, même pas un seul centimètre carré.
Ibrahim Traoré, Président de transition
Ce discours ferme et déterminé vise à galvaniser les troupes et la population, les appelant à l’unité et à la résilience face à l’ennemi. Depuis 2015, le Burkina Faso est la cible d’attaques terroristes qui ont provoqué le déplacement de plus de 2 millions de personnes à la date du 30 mars 2023, selon les Nations Unies.
