En amont de la tenue de la 14ème édition du Forum international des Femmes Entreprenantes et Dynamiques (FIED) à Ouagadougou au Burkina Faso, la Fied Academy a réuni pendant deux jours plus de 1400 femmes pour un programme intensif mêlant compétences digitales et transformation locale. Entre maîtrise des outils de vente en ligne et structuration des chaînes de valeur, cette session prépare les entrepreneures à affronter un marché de plus en plus connecté. Une initiative qui confirme la place centrale des femmes dans la dynamique économique nationale.
A Ouagadougou au Burkina Faso, dans le cadre du Forum international des femmes entreprenantes et dynamique (FIED), les sessions de formation intensive de renforcement des capacités de la Fied Academy ont réuni près de 1400 femmes de divers secteur d’activité et venues de plusieurs régions du pays. Ces sessions ont été l’occasion pour ces femmes d’acquérir des connaissances sur les outils du digital consacré à la vente en ligne. Pour Karine Gatibelza, formatrice de la Fied Academy, le digital reste un moteur essentiel pour ces femmes pour élargir leur clientèle au-delà des frontières locales. Une approche pratique qui ancre les apprenantes dans les exigences du commerce numérique.
“Ce sont des formations qui sont utiles, peu importe le secteur d’activité. Que vous soyez agricultrice, transformatrice, ou encore une entreprise de service, ce sont des formations qui sont intéressantes et qui apportent à toutes les femmes. Nous sommes à l’ère du numérique, nous disposons des transactions sur fond en ligne, donc ça ne peut que servir de pouvoir structurer un commerce organisé avec les réseaux sociaux pour vendre. ”Karine Gatibelza, Formatrice de la FIED Academy, Responsable communication du FIED – Guadeloupe
Un second module, centré sur la transformation locale, a permis de rappeler l’importance d’une organisation rigoureuse des chaînes de production. Agricultrices, transformatrices et entrepreneures de services ont salué la pertinence d’un contenu adapté à leurs réalités quotidiennes. Dans un contexte où les transactions en ligne se généralisent, ces compétences deviennent indispensables pour structurer une activité viable. Les retours recueillis à l’issue des ateliers témoignent d’un enthousiasme unanime.
“ Tout d’abord, sur le digital, ça veut dire la vente en ligne. C’est le nouveau moyen qu’il faut conquérir les marchés du monde entier. Dans ce sens, je pense que toute femme qui eslpère aller loin avec son activité doit être à mesure d’utiliser le digital, d’utiliser l’intelligence artificielle afin de faciliter toute chose sur la compétition au niveau du marché mondial.”Germaine Compaoré , Participante de la FIED Academy – Burkina Faso
“ Le défi climatique, c’est aussi la transformation des produits, les produits céréaliers. Et là aussi, nous avons bien compris, qu’au lieu de vendre les produits bruts, ils vont être transformés. Il faut vraiment, avec l’initiative du Président, avoir une chaîne de valeur, c’est-à-dire de la culture des céréales, à la transformation des céréales, jusqu’au produit final, et que nous soyons compétitifs sur le marché international.”Solange Traoré, Participante de la FIED Academy – Burkina Faso
Plusieurs participantes voient dans cette initiative une étape clé vers la mise en place d’une véritable chaîne de valeur nationale. Dans le domaine agricole, l’objectif est de passer de la culture des céréales à la transformation jusqu’au produit final, afin de gagner en compétitivité sur les marchés internationaux. Dans un contexte où le Burkina Faso atteint une production céréalière record estimée à 6 077 227 tonnes en 2024.
