On en vient aux conséquences du changement climatique. Le continent africain n’est responsable que de seulement 4% des émissions mondiales de CO2, mais paie pourtant le plus lourd tribut. C’est le cas du Burkina Faso.
Le Burkina Faso est confronté aux défis croissants du changement climatique, avec des impacts significatifs sur l’agriculture, la sécurité alimentaire et les moyens de subsistance. Selon la Banque mondiale, le pays a perdu près de 2% de son PIB annuel en raison des événements climatiques extrêmes entre 2000 et 2015. Pour renforcer la résilience climatique, le gouvernement a lancé plusieurs initiatives.
“Nous avons bénéficié de l’accompagnement de l’Organisation mondiale météorologique visant à renforcer les capacités institutionnelles et professionnelles de nos services. Il y a un ensemble d’outils qui ont été développés, un ensemble d’équipements qui ont été installés pour permettre aux structures de pouvoir prévenir et surveiller de façon générale les événements extrêmes climatiques.”
Christine Ouedraogo Tapsoba, Directrice des études et de l’information sur l’eau à la DGRE
Le Projet de renforcement de la résilience climatique vise à améliorer les capacités de gestion des risques climatiques et à fournir des données météorologiques fiables.
“Cette assistance a consisté à l’opérationnalisation d’une station de radio-sondage. Il faut dire aussi que cette assistance technique a permis à l’ANAM de disposer d’un système de prévision pour toujours lui permettre de renforcer ses capacités techniques et opérationnelles. Il y a aussi un système qui nous permet de développer des applications et des produits et informations adaptés au secteur climat sensible du Burkina Faso.”
Guillaume Nakoulma, Directeur de l’exploitation de la météorologie à l’ANAM, Burkina Faso
Grâce à ce projet, le Burkina Faso espère étendre sa couverture météorologique et hydrologique, tout en contribuant à renforcer la résilience des communautés vulnérables et à promouvoir un développement économique durable.
