Dans un communiqué publié le 9 janvier 2022, le gouverneur de la région du Sahel, le colonel-major Salfo Kaboré, a déclaré le prolongement du couvre-feu dans la région, l’une des treize que compte le Burkina Faso. La mesure s’inscrit dans le cadre de la lutte anti-terroriste.
Pendant une période de 45 jours, du 10 janvier au 23 février 2022, le couvre-feu s’étendra de minuit à 5 heures du matin à Dori, la capitale de la région du Sahel, l’une des treize que compte le Burkina Faso, et de 22 heures à 4 heures du matin dans les capitales provinciales comme Gorom-Gorom et Sebba. Pour les autres communes et localités de la région, le couvre-feu débutera à 19 heures pour se terminer à 5 heures du matin.
Depuis 2019, l’état d’urgence a été déclaré dans 14 des 45 provinces du Burkina Faso, dans le cadre de la lutte contre le terrorisme.
À ce jour, le pays compte 1 501 775 personnes déplacées, selon le Bureau de coordination des affaires humanitaires de l’ONU (Ocha). Le 5 janvier, le porte-parole du gouvernement, Alkassoum Maïga, a annoncé après le Conseil des ministres tenu, que plus de 3 000 écoles étaient fermées en raison de l’insécurité.
Malgré la menace terroriste persistante, le gouvernement burkinabè continue de prendre des mesures pour mettre fin au cycle de violences. Selon Alkassoum Maïga, plus de 200 écoles ont récemment été rouvertes, 25 ont été déplacées vers des lieux jugés plus sûrs, et plus de 13 500 élèves déplacés ont pu se réinscrire.
