L’identité culturelle du Burundi s’identifie prioritairement à travers les tambours, instruments à percussion traditionnels. Symbole identitaire fondamental, les tambours sont battus dans des circonstances exceptionnelles. Cet art continue à louer le respect, l’unité et la nation.
Instruments à la fois populaires et vénérés, les tambours du Burundi depuis la nuit des temps incarnent une sorte de lien mystique entre un pays et son peuple qui les considère comme un élément identitaire fondamental. Autrefois, les tambours n’étaient battus que dans des circonstances exceptionnelles remontant au 17e siècle, la tradition du tambour (« ingoma » en kirundi) symbolisait le caractère sacré et intemporel de la royauté lorsqu’un roi accédait au pouvoir. Aujourd’hui, cet art bien vivant, continue à louer le respect, l’unité et le progrès de la nation.
Silhouettes athlétiques drapées des couleurs du Burundi rouge blanc et vert, et pieds nus sur la terre, les tambourinaires chantent, virevoltent, frappent la peau puis les flancs sourds des tambours, les pas de danse esquissés symbolisent à la fois le respect et la bienvenue à l’autorité suprême.
Inscrite au patrimoine culturel immatériel de l’humanité en 2014, la danse rituelle au tambour royal du Burundi est restée, jusqu’à aujourd’hui, l’élément joyau du patrimoine immatériel qui fait la fierté du pays.
