Le Cameroun comme de nombreux pays au monde et en Afrique, fait face au phénomène du chômage avec 35% des jeunes qui restent sans emploi. Pour y faire face, les autorités ont déployé ces dernières années diverses initiatives pour stimuler l’insertion professionnelle des jeunes.
Au Cameroun, le taux de chômage des jeunes reste élevé, atteignant environ 35 % en 2024 selon les données de la Banque mondiale. L’un des principaux défis est le manque d’opportunités d’emploi formelles, en particulier dans les zones rurales où la majorité de la population vit de l’agriculture de subsistance. Le secteur informel, qui représente une grande partie de l’emploi dans le pays, est souvent caractérisé par des conditions de travail précaire, une faible rémunération et un manque de protection sociale. Une plaie que le gouvernement œuvre à guérir.
Le chômage des jeunes est un phénomène qui n’épargne aucun pays. Des efforts méritoires sont consentis pour le résorber. J’ai à cet égard prescrit au gouvernement de mettre en place un cadre réglementaire régissant l’aide à l’embauche des primo demandeurs d’emploi.
PAUL BIYA, Président de la République
Le chef de l’Etat Paul Biya a annoncé de nouveaux dispositifs dont l’objectif est de réduire le taux de chômage. Concrètement, dans le domaine de la formation, l’Etat devrait accélérer la mise en place des Bureaux d’emplois municipaux, en vue d’un encadrement optimal des jeunes demandeurs d’emplois. Ce projet viendra s’ajouter aux Centres de formation aux métiers de Nanga Eboko et de Lembe-Yezoum dans la région du Centre ainsi que d’autres infrastructures similaires en gestation dans plusieurs localités du pays.
J’ai également instruit le gouvernement d’accélérer la mise en place des bureaux d’emploi municipaux en vue d’un encadrement optimal des jeunes demandeurs d’emploi.
PAUL BIYA, Président de la République
De l’avis certains experts, l’emploi salarié n’est pas le seul moyen d’insertion sur le marché du travail, d’autres voies existent à l’instar des opportunités qu’offrent les domaines tels que l’industrie agropastorale. Les jeunes sont donc appelés à capitaliser les atouts du numérique pour développer l’auto-emploi afin de relever les défis qui se posent avec acuité.



