Un atelier de validation des outils de collecte suivi d’une session de formation des évaluateurs du système national des soins d’urgences médicales au Cameroun à Yaoundé a été lancé alors que le nombre de décès liés à l’absence de soins pré-hospitaliers est considérablement élevé, principalement en raison des accidents de la route qui constituent environ 40% du chiffre global selon des donnés du ministère de la Santé publique. Les conclusions des évaluations vont permettre d’adresser les insuffisances en matière d’accessibilité, de qualité des infrastructures, de formation du personnel médical, et d’optimisation des ressources pour garantir des soins rapides et adaptés.
Au Cameroun, le nombre de décès liés à l’absence de soins pré-hospitaliers est considérablement élevé, principalement en raison des accidents de la route qui constituent environ 40% du chiffre global selon des donnés du ministère de la Santé publique. Pour renforcer le système national des soins d’urgences, le ministère de la Santé publique a ainsi lancé, le 22 juillet 2024, un atelier d’évaluation du système national des soins d’urgence du pays qui permettra l’amélioration et la qualité des soins de santé.
Tania Bissouma-Lediou, Coordinatrice chargée des politique et système de santé à l’OMS – Cameroun
Selon le ministère de la Santé publique du Cameroun, cet atelier d’évaluation va en outre favoriser la mise en place des infrastructures, et organiser sur le plan légal, administratif et opérationnel la mise en place d’une stratégie qui implique tous les intervenants de la chaîne de prise en charge des urgences de santé publique.
Tania Bissouma-Lediou, Coordinatrice chargée des politique et système de santé à l’OMS – Cameroun
Selon les autorités médicales, l’évaluation actuelle vise à dresser un état des lieux complet, mesurer les progrès réalisés et élaborer un plan national pour le développement des services d’urgence médicaux et chirurgicaux. Les conclusions des évaluations vont permettre d’adresser les insuffisances en matière d’accessibilité, de qualité des infrastructures, de formation du personnel médical et d’optimisation des ressources pour garantir des soins rapides et adaptés.