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Cameroun : briser les préjugés, s’engager en faveur des personnes démentes

La situation des personnes atteintes de démence inquiète les autorités camerounaises qui ont entrepris à travers une campagne sanitaire, de les prendre en charge avant de les réinsérer dans la société. En prélude à  la journée mondiale de la santé mentale, nous sommes aller toucher du doigt les défis de la vie des personnes atteintes de maladie mentale, entre préjugés et rejets.

André Micheline exerce dans cette cuisine du village de l’amour comme assistante. Elle s’emploie dans les tâches quotidiennes pour rendre disponible le couvert. Pourtant, elle est une patiente atteinte de maladie mentale. Après un peu plus de trois mois dans ce centre de prise en charge, elle a pu être stabilisée. Malheureusement, bien qu’y ayant été interné avec la caution de sa famille, elle ne les a jamais revu, pourtant elle nourrit l’ultime rêve de retrouver sa famille.

Je n’ai pas encore reçu une visite, un rendez-vous jovial qui montre que j’ai une famille de l’autre côté. Pourtant c’est mon vœux le plus cher.  J’ai des enfants et je voudrais les revoir surtout comme l’école à commencé. Je veux vraiment rentrer à la maison vaquer à mes petites occupations.

Andre Micheline, Patiente du Village de l’amour

Contrairement à André Micheline, Yvonne que nous avons retrouvée chez elle dans le 4ème arrondissement de Yaoundé, est aussi une maladie stabilisée. Bénéficiant de l’amour et l’attention de sa famille, elle a pu être réinsérée en famille au terme d’un court séjour au Village de l’amour. Sa famille se réjouit des changements.

Le travail du Village de l’amour est perceptible. ça a beaucoup aidé ses enfants sur le plan psychologique. A son retour de là, nous étions content des changements. Ses petites crises ou humeurs, sont désormais négligeables parce qu’en plus d’être quelqu’un de chère, on connaît son histoire.

Rosalie Tsala, Mère de Yvonne

Impatience et rejet sont les principaux défis auxquels doivent faire face les personnes atteintes de maladie mentale au Cameroun. Pourtant, si la démence ne se soigne pas, il est tout de même possible de stabiliser les malades. C’est l’objet de la campagne Zéro malade mentale dans la ville de Yaoundé à travers laquelle, les autorités locales ambitionnent en plus de lessiver les rues de la capitale camerounaise, de restaurer la dignité de ces personnes.

Nous invitons les familles à ne pas rejeter leurs membres, à les accepter et à contribuer à ce processus de réinsertion sociale. Il ne s’agit pas pour les familles de les rejeter au prétexte que la mairie les a retirées des rues, les a soignées et maintenant qu’est-ce qu’elle dit pour leur réinsertion sociale et économique.

Ngono Metomo Denise, Directeur des affaires sociales, culturelles et sportives communauté urbaine de Yaoundé

A date, plus de 950 patients ont profité de la campagne dont près de 700 ont pu être stabilisés et réinsérés en familles depuis son lancement en novembre 2021.

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