Au Cameroun, l’avenir des PME à l’heure du marché unique africain, est au centre des débats économiques. Alors qu’elles constituent plus de 80% du tissu économique national, ces petites et moyennes entreprises peinent encore à trouver des financements auprès des banques. Une plateforme d’échanges s’est tenue à Douala les 15 et 16 septembre, entre des membres du gouvernement et des experts de la finance.
Comment rendre une PME compétitive dans un marché unique africain, convoité par les grandes entreprises industrielles ? Une question qui a été abordée lors du débat qui a réuni le 16 septembre 2021 à Douala, des représentants du gouvernement et des membres du secteur privé camerounais. Selon Achille Bassilekin III, ministre des PME, la question du financement est cruciale pour le gouvernement.
Les petites et moyennes entreprises constituent 80% du tissu économique camerounais, ce qui suscite l’intérêt des banques commerciales. Intervenant dans la phase de financement mais aussi de gestion de l’entreprise, le secteur bancaire fait face cependant à des difficultés majeures, dans sa relation avec ces petites entités.
Pour aller à la conquête du marché africain, les PME camerounaises devront faire preuve de compétitivité et d’innovation. Dominé en majorité par des entreprises commerciales, celles-ci, selon des observateurs, devront davantage s’investir dans la production et la transformation.
L’accroissement du commerce continental augmentera la demande en produits manufacturés. Les pays africains qui possèdent des moyens de production et de transformation seront alors les plus aptes, à capter les énormes bénéfices de la zone de libre échange.