Rehausser la qualité et la quantité de l’offre académique et universitaire, telle est la politique des autorités camerounaises pour relever le défis de son développement. Avec 11 universités pour 10 régions, le pays assure un rapport de proximité en faveur de la formation pour ses populations. Les autorités mettent également en œuvre des mécanisme pour favoriser la floraison de la main d’oeuvre qualifiée pour relever l’employabilité des jeunes.
L’éducation et la formation académico-professionnelle demeurent au centre des priorités des autorités camerounaises. Pour relever le défi de son émergence, la formation est un atout qui permet d’assurer le développement dans tous les secteurs. C’est dans cette mouvance que l’environnement universitaire s’est vu élargi avec la création le 06 janvier 2022 de trois autres universités que sont celles d’Ebolowa, de Bertoua, et de Garoua. L’idée est de créer un rapport de proximité qui facilite l’accès à la formation aux populations des 10 régions du pays.
“Il n’est pas acceptable que certaines régions aient le sentiment d’être laissées sur le bord du chemin, tandis que d’autres progressent. C’est la raison pour laquelle j’ai pris la décision de créer des universités d’Etat dans les trois régions de notre pays, qui n’en sont pas encore pourvues. Il s’agit de l’Est, du Nord et du Sud.”
Paul Biya, Président de la République – Cameroun
Siège de plusieurs universités inter-Etats, le Cameroun avec 11 universités d’État, en matière de formation académique et universitaire, jouit d’une couverture totale soit une université de qualité dans chacune des 10 régions du pays. L’université de Bamenda, se veut la plus grande en matière d’offre de formation avec son éventail d’écoles. Elle compte en son sein, en plus des formations purement académiques, l’essentielle des formations professionnalisantes dont la médecine, les cycles d’ingénierie, l’enseignement général et technique, le commerce ou le marketing. Cette réforme du secteur de l’enseignement supérieur est de nature à contribuer significativement à la réduction du chômage des jeunes.
“Il nous revient de créer les conditions d’une croissance plus forte, durable, inclusive et génératrice d’emploi, notamment pour notre jeunesse. Celle-ci est et demeure la principale bénéficiaire des réformes que nous mettons en œuvre dans différents domaines.
Paul Biya, Président de la République – Cameroun
Avec une population estudiantine estimée à 700.000 étudiants en 2023, le Cameroun mise sur la formation d’une main d’œuvre qualifiée pour assurer son développement. Pour atteindre cet objectif, le pays s’est engagé dans une réforme pour assurer la formation et la professionnalisation de la jeunesse. l’Etat du Cameroun a ainsi procédé à la démocratisation de la formation supérieure, en instaurant des facilités en faveur de la création des IPES, les instituts privés d’enseignement supérieur, le pays en compte aujourd’hui 476. L’objectif étant de disponibiliser quantitativement et qualitativement une main d’œuvre formée afin de répondre à l’adéquation demande et offre en matière d’emploi.